Jevais reformuler vos textes et articles en profondeur. Pablo Picasso disait : « les bons artistes copient, alors que les artistes gĂ©niaux volent. ». Ce qui veut dire en clair que les grands gagnants ne sont pas toujours ceux qui crĂ©ent eux-mĂȘmes leurs Ɠuvres. Ce n’est pas l’actualitĂ© qui fera mentir Picasso. Tous les crĂ©ateurs de contenu finissent par faire face au mĂȘme problĂšme Ă  un moment ou Ă  un autre la panne d’inspiration. Peu nombreux sont ceux qui peuvent se vanter de ne jamais avoir eu Ă  faire face Ă  ce genre de phĂ©nomĂšne. Si cela vous ait dĂ©jĂ  arrivĂ©, c’est tout Ă  fait normal. CrĂ©er du contenu chaque jour est une tĂąche ardue. C’est pourquoi il est parfois nĂ©cessaire d’aller chercher l’inspiration auprĂšs de ceux qui ont rĂ©ussi Ă  trouver la formule gagnante. Dans l’article d’aujourd’hui nous allons revenir sur quelques astuces afin de vous aider Ă  retrouver l’inspiration. RecrĂ©er ce qui fonctionne dĂ©jĂ  Si vous avez suivi nos conseils vous avez normalement maintenant une idĂ©e assez prĂ©cise de la niche dans laquelle vous Ă©voluez, de la thĂ©matique que vous avez choisi d’aborder. Avant de vous lancer tĂȘte baissĂ©e dans la crĂ©ation de contenu, il est important d’effectuer un benchmark de ce qui fonctionne dĂ©jĂ  au sein de votre niche. Pour reprendre les mots du grand Picasso lui-mĂȘme “Les bons artistes copient, les grands artistes volent.” La crĂ©ativitĂ© n’est pas quelque chose que l’on dĂ©veloppe en autarcie. Une idĂ©e originale est bien souvent le fruit de la mise en relation de plusieurs autres idĂ©es. Pour crĂ©er il faut s’inspirer, et si possible s’inspirer des meilleurs. Trouver du contenu de qualitĂ© pour s’inspirer Voici plusieurs techniques afin de vous aider Ă  amorcer les choses et recommencer Ă  crĂ©er du contenu rapidement. Vous pouvez dans un premier temps essayer de reproduire le contenu des personnes qui vous inspirent dans votre niche. Analyser en dĂ©tail les publications des crĂ©ateurs de contenu que vous admirez et prenez comme exemple au quotidien. Essayez de recrĂ©er le mĂȘme contenu que vos modĂšles en apportant votre propre touche, votre propre sensibilitĂ©, votre propre point de vue. Votre vie et votre quotidien sont trĂšs diffĂ©rents de ceux des crĂ©ateurs les plus populaires sur la plateforme, il y a donc de fortes chances pour que votre contenu soit diffĂ©rent. Reproduire le contenu créé par d’autres est Ă©galement un bon moyen de progresser techniquement. Pour rĂ©ussir Ă  obtenir des rĂ©sultats probants, il y a de fortes chances pour que vous soyez obligĂ©s de regarder des tutoriels, de vous former Ă  de nouvelles techniques
 C’est un exercice qui vous fera progresser aussi bien sur le fond que sur la forme et vous obligera Ă  sortir de votre zone de confort. Utiliser la page Explore d’Instagram Par dĂ©finition les contenus mis en avant sur cette page sont ceux qui fonctionnent le mieux et dont les taux d’engagement sont les plus importants. N’hĂ©sitez pas Ă  regarder le contenu suggĂ©rĂ© par Instagram directement s’agissant des hashtags qui s’appliquent Ă  votre niche. La plateforme en elle-mĂȘme peut-ĂȘtre une source d’inspiration sans fin. Attention cependant Ă  ne pas tomber dans le piĂšge de la procrastination. Il est facile de se laisser prendre au piĂšge et de perdre une demi-heure Ă  scroller sous prĂ©texte de faire des recherches pour trouver l’inspiration. Un petit conseil planifiez une Ă  deux sĂ©ances par semaine de recherches et sauvegardez le contenu qui vous plaĂźt dans des albums afin de pouvoir le retrouver plus tard. Cela vous Ă©vitera de perdre de prĂ©cieuses minutes chaque jour. Concentrez vos efforts sur une pĂ©riode de temps donnĂ©, passez moins de temps Ă  chercher et plus de temps Ă  crĂ©er. Les sites de recherche spĂ©cialisĂ©s Il existe Ă©galement plusieurs sites que vous pouvez utiliser pour rechercher du contenu devenu viral dans votre niche tels que Viralfindr, Virallyze ou encore ViralCaption. Si vous avez choisi de dĂ©velopper des pages thĂ©matiques qui agrĂšgent du contenu par opposition aux pages personnelles qui sont plus axĂ©es sur la crĂ©ation de contenu original alors ces outils vous serviront grandement. Certains de ces sites vous permettent mĂȘme de tĂ©lĂ©charger le contenu en question pour le repartager sur votre page Ă©ventuellement. Attention cependant si vous commencez Ă  faire de la curation de contenu, il est absolument nĂ©cessaire de crĂ©diter l’auteur original de la photo ou la vidĂ©o lorsque vous la repartagez. Cela permettra notamment d’éviter que l’auteur de la publication originale ne signale votre publication ce qui enverrait un message dĂ©favorable Ă  Instagram et Ă  l’algorithme. Vous avez maintenant plusieurs outils Ă  votre disposition pour retrouver l’inspiration alors ne perdez plus de temps et recommencez Ă  crĂ©er. N’hĂ©sitez pas Ă  partager avec nous dans les commentaires la technique qui vous inspire le plus ou encore les moyens que vous utilisez pour trouver des idĂ©es originales au quotidien. Dansune cĂ©lĂšbre interview de 1994, Steve Jobs citait Picasso: «Les bons artistes copient. Les grands artistes volent.» Et Jobs de poursuivre: «Tout cela se rĂ©sume Ă  essayer de vous exposer
Que signifie – Les bons artistes copient, les grands artistes volent Les bons artistes copient, les grands artistes volent » Cela signifie que vous n’ĂȘtes peut-ĂȘtre pas le premier Ă  essayer quelque chose, mais que vous l’avez si bien fait que tout le monde pense Ă  vous quand ils voient ce style. Comme Picasso, Liechtenstein, Monet, Van Gogh
 ils ont peut-ĂȘtre commencĂ© par copier quelqu’un d’autre, mais Ă  la fin ils l’ont complĂštement volĂ©. Quand quelqu’un devient grand », ce style est maintenant si Ă©troitement associĂ© Ă  lui que lorsque quelqu’un le voit, il suppose qu’il vient de lui. D’oĂč vient-il ?La citation sous cette forme Ă©tait l’une des prĂ©fĂ©rĂ©es de Steve Jobs mais il mais il citait probablement mal Pablo Picasso qui disait Les petits artistes empruntent ; les grands artistes volent » – qui Ă  son tour pourrait reformuler Igor Stravinsky, mais les deux dictons pourraient bien trouver leur origine dans le dicton de T. S. Eliot Les poĂštes immatures imitent ; les poĂštes matures volent ; les mauvais poĂštes dĂ©figurent ce qu’ils prennent, et les bons poĂštes en font quelque chose de mieux, ou du moins quelque chose de diffĂ©rent. Le bon poĂšte soude son vol en un tout de sentiment qui est unique, totalement diffĂ©rent de celui dont il est arrachĂ©. » – Les origines de cette citation sont elles-mĂȘmes un exemple de vol par de grands artistes. Pourquoi cela importe-t-il ? Je rappelle aux designers avec lesquels je travaille qu’il est Ă©galement OK » de suivre les conventions Ă©tablies et de copier » en appliquant les meilleures pratiques, principes et modĂšles pour la convivialitĂ©, la communication et le style. Toute la culture humaine, la science et les arts ont Ă©tĂ© un exercice d’observation du monde, y compris le monde humain, le comprendre en le prenant dans sa tĂȘte, le copier, le raffiner, l’amĂ©liorer. La culture internet inspirĂ©e par les licences creative commons et les logiciels open source encouragent activement l’innovation par le partage. Le systĂšme des brevets lui-mĂȘme a Ă©tĂ© mis en place non pas pour empĂȘcher la copie, mais pour la structurer et soulager les craintes des entreprises et des particuliers qui, autrement, auraient gardĂ© leurs amĂ©liorations pour toujours, de peur de perdre l’avantage sur la concurrence. En demandant un brevet, vous publiez l’idĂ©e publiquement en Ă©change d’une protection limitĂ©e. C’est un excellent systĂšme.
Les bons artistes copient, les grands artistes volent" Steve s'en va et, que l'on ait apprécié ou non sa politique de fermeture autour de ses
Extrait du livre blanc L’accĂšs Ă  l’information et aux RĂ©seaux Sociaux rend-il plus ? » Texte de Nicolas Aubagnac Les bons artistes copient, les grands artistes volent » sjobs Grand utilisateur de rĂ©seaux sociaux, principalement Facebook, Twitter et LinkedIn, je passe beaucoup de temps Ă  les consulter, lire les articles ou regarder les vidĂ©os partagĂ©es par mes relations. Ils me permettent d’avoir une information actualisĂ©e et privilĂ©giĂ©e sur le monde dans lequel je vis. L’innovation est un processus complexe qui ne se dĂ©crĂšte pas. Il nĂ©cessite d’ĂȘtre curieux et ouvert, de laisser donc une place importante Ă  l’incertitude et de s’appuyer sur des outils comme la recherche d’informations. Une mĂ©thode d’innovation est l’application dans un domaine, des recettes ou des solutions qui ont fonctionnĂ© ailleurs. Steve Jobs disait sur ce sujet Les bons artistes copient, les grands artistes volent ». L’innovation du grand artiste peut donc ĂȘtre d’appliquer une technologie ou une mĂ©thode dĂ©jĂ  existante Ă  un nouveau contexte. Les informations offertes par les rĂ©seaux sociaux permettent un accĂšs Ă  une connaissance des derniĂšres techniques, mĂ©thodes et technologies existantes. Il me semble donc que ces connaissances peuvent ĂȘtre une bonne matiĂšre premiĂšre pour innover. Cette approche prĂ©sente nĂ©anmoins certaines limites. En particulier, les rĂ©seaux sociaux donnent accĂšs Ă  une information qui reste limitĂ©e Ă  nos mondes. Ceux-ci sont constituĂ©s principalement de nos proches, de nos univers professionnels et des thĂ©matiques pour lesquels nous avons une appĂ©tence particuliĂšre. Nous avons eu l’illustration de cette limite lors des derniĂšres Ă©lections avec un phĂ©nomĂšne de polarisation et une segmentation des rĂ©seaux sociaux en des groupes homogĂšnes de personnes qui ont des visions communes. L’innovation se nourrit de la diversitĂ© que les rĂ©seaux sociaux ont tendance parfois Ă  limiter aujourd’hui. En conclusion, pour innover, soyons curieux et suivons sur les rĂ©seaux sociaux les personnes qui ne nous ressemblent pas ! _________________________________________________________ Autres portraits _________________________________________________________ _________________________________________ Livre Blanc _________________________________________________________
Les bons artistes copient, les grands artistes volent. » Pablo Picasso. N’hĂ©sitez pas Ă  reprendre des idĂ©es de la vie de tous les jours pour vous les rĂ©approprier et les adapter dans le monde du webdesign. Autres conseils, savoir Ă©couter les critiques constructives. Il est souvent difficile d’écouter les critiques mais pourtant c Le logo des Jeux Olympiques du Japon, une copie du théùtre de LiĂšge ? Un air de dĂ©jĂ  vu pour le logo des JO Il y a quelques dĂ©cennies, si vous demandiez Ă  un Japonais de vous citer une personnalitĂ© belge, il vous aurait rĂ©pondu sans hĂ©siter Tintin. Il y a 20 ans, la mĂȘme question aurait apportĂ© Jean-Claude Van Damme comme rĂ©ponse. En 2015, si vous posez la mĂȘme, on vous rĂ©pondra Olivier Debie. Olivier qui ? Attendez, laissez-moi reprendre l'histoire depuis le dĂ©but, pour ceux qui n'auraient pas suivi. Le 24 juillet dernier, la Ville de Tokyo, qui accueillera les Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 2020, a fiĂšrement prĂ©sentĂ© le logo officiel de cet Ă©vĂšnement, un logo conçu par le designer nippon Kenjiro Sano, qui n'est pas un dĂ©butant dans le milieu plusieurs fois primĂ© et reconnu, notamment dans le packaging. Alors au premier regard, autant le T et le rond rouge nous parlent immĂ©diatement, autant on ne comprend pas vraiment d'oĂč sort ce L. En examinant de plus prĂšs, on constate que les deux empattements sont dorĂ©s et argentĂ©, rĂ©fĂ©rence Ă  deux des trois couleurs des mĂ©dailles olympiques. Soit. Puis quand on lit le communiquĂ© de presse officiel, on tombe sur ceci La couleur noire de la colonne centrale reprĂ©sente la diversitĂ©, l'addition de toutes les couleurs. Le cercle reprĂ©sente un monde ouvert Ă  tous oĂč chacun accepte l'autre tel qu'il est. La couleur rouge du cercle reprĂ©sente le pouvoir de tous les coeurs battant Ă  l'unisson. On nous parle de la lettre T pour Tokyo, Tomorrow et Team, d'aprĂšs le mĂȘme document qu'un peu aprĂšs. Mais personne ne nous parle d'un L. Serait-ce notre imagination ou une hallucination collective qui nous fait voir un L lĂ  oĂč il n'y en a pas ? Bref, un design ratĂ© pour des JO, ça peut arriver, on l'a dĂ©jĂ  vu avec le logo des JO de Londres pour lesquels Wolff Olins avait eu un lĂ©ger accident... Mais quelques heures seulement aprĂšs le dĂ©voilement de ce logo, le couperet tombe, et un internaute avisĂ© fait remarquer sur les rĂ©seaux sociaux l'Ă©trange ressemblance entre ce design et le logo du Théùtre de LiĂšge, conçu en 2012 par le studio Debie, du nom de son designer Olivier Debie lĂ  vous comprenez du coup l'introduction de l'article - relisez plus haut si vous ne vous en souvenez plus. En effet, la ressemblance est assez troublante, Ă  quelques ronds rouges prĂšs. La nouvelle se rĂ©pand comme une traĂźnĂ©e de poudre sur la toile, et les mĂ©dias belges et nippons s'emparent de la polĂ©mique. J'ai contactĂ© dans la foulĂ©e Olivier Debie, qui m'a expliquĂ© ĂȘtre assailli de toutes parts par des journaux des deux pays et d'autres, dont 5 chaĂźnes de tĂ©lĂ© japonaises, Reuters, AFP, etc... Une affaire qui fait la une des mĂ©dias dans un pays oĂč l'honneur est une rĂšgle de vie dans laquelle les Japonais se sentent atteints. Comparaison entre les deux logos On attendait donc avec impatience la rĂ©ponse de Kenjiro Sano, l'auteur de ce qui s'appelait dĂ©jĂ  un plagiat. La premiĂšre rĂ©action fut des plus Ă©tonnantes, puisqu'il s'est agi de la fermeture du site de celui qui se fait appeler Mr Design le nom de son studio soi-disant "fermĂ© pour travaux". Le doute commence sĂ©rieusement Ă  s'installer concernant le bienfondĂ© du designer nippon. Puis vient la rĂ©ponse officielle de Sano, qui se dĂ©fend de tout plagiat, bien sĂ»r, arguant auprĂšs des mĂ©dias en expliquant sa dĂ©marche crĂ©ative pas-Ă -pas, images Ă  l'appui. Il serait parti de la lettre T en Didot la mĂȘme typo qu'Olivier Debie a utilisĂ©e pour composer ce logo mallĂ©able pour les habillages TV, en s'inspirant du logo des JO de Tokyo de 1964 enfin lĂ , Kenjiro-San, navrĂ©, mais ce logo fait partie des pires de l'histoire des logos de Jeux Olympiques, presque pire que Soshi 2014, c'est vous dire. Petit dĂ©tour chez le logo des JO de 1964... Le logo des Jeux Olympiques de Tokyo 1964 Yusaku Kamekura - 1964 Pour l'anecdote, on dit que Yusaku Kamekura avait complĂštement oubliĂ© la deadline pour la livraison du logo des JO 1964 et avait alors pondu un truc en deux heures, mais il avait dĂ» oublier son inspiration chez le dentiste ce jour-lĂ , car il s'est contentĂ© du cercle rouge du drapeau japonais, pour seul et unique emblĂšme. Heureusement il s'est vite rattrapĂ© avec ses affiches et ses pictos. Voici quelques images de son travail qui reste d'une extrĂȘme modernitĂ© 50 ans aprĂšs !! Plagiat ou crĂ©ation Sano ? Revenons Ă  notre histoire de Tintin... Bref, revenons Ă  notre designer japonais qui durant son exposĂ© a affirmĂ© n'avoir jamais vu le logo du Théùtre de LiĂšge qui pourtant circule beaucoup sur la toile depuis 2012 et qui surtout moi ça me chagrine ne donne toujours aucune explication sur la prĂ©sence de l'empattement du bas celui qui fait qu'on voit un L sur le logo. Cerise sur le mochi, l'organisation des Jeux Olympiques de Tokyo, qui a affirmĂ© avoir procĂ©dĂ© au prĂ©alable Ă  de multiples vĂ©rifications dans le monde avant de choisir et de balancer le logo de Sano, a le toupet de clamer haut et fort que le logo de LiĂšge n'a pas Ă©tĂ© dĂ©posĂ©. Sauf que la crĂ©ation, ça ne fonctionne pas comme ça... En tout cas, les mĂ©dias japonais se dĂ©chaĂźnent sur le pauvre designer, et le sujet fait tellement polĂ©mique qu'il passe en premier au journal tĂ©lĂ©visĂ©, avant la catastrophe de Tianjin en Chine. En effet, d'aprĂšs une correspondante, qui nous a livrĂ© des captures d'Ă©cran du JT, les journalistes et les internautes commencent Ă  Ă©tudier chaque travail de Sano afin de dĂ©montrer preuve en image qu'il n'en est pas Ă  son coup d'essai niveau plagiat. Les ressemblances sont tellement frappantes que Sano a publiĂ© un communiquĂ© le 14 aoĂ»t sur son site avouant avoir "partiellement utilisĂ© des crĂ©ations conçues par des tiers". Il ajoute ĂȘtre "vraiment dĂ©solĂ© d’avoir causĂ© autant de problĂšmes aux personnes concernĂ©es" et avoir "conscience des graves consĂ©quences de [ses] actes". Cela dit, dans son communiquĂ©, il n'Ă©voque jamais le Théùtre de LiĂšge. Ces similitudes, m'explique un Ă©tudiant tokyoĂŻte, ont presque toutes Ă©tĂ© trouvĂ©es et dĂ©voilĂ©es par des internautes usagers du site 2Channel, un forum anonyme lĂ©gĂšrement underground Ă  l 'origine de 4chan. Ici, plus d'une centaine d'internautes passent des heures Ă  Ă©plucher les moindres travaux de Sano et l'ensemble des rĂ©fĂ©rences qui pourraient s'en approcher. Un travail titanesque et mutuel qui va permettre de trouver de nombreux cas de ressemblance, y compris des utilisations d'images protĂ©gĂ©es pour faire des mock-ups, et notamment un cas encore plus embarrassant L'affiche d'une exposition de 2013 consacrĂ©e au typographe allemand Jan Tschichold, rĂ©alisĂ©e par Yoshihisa Shirai, montre un exemple encore plus flagrant. D'autant que Sano avait lui-mĂȘme tweetĂ© cette exposition aprĂšs l'avoir visitĂ©e. Difficile d'ignorer la possibilitĂ© d'une grosse influence sur ce coup-lĂ . Le sujet divise et les avis divergent. Certains studios graphiques accusent, d'autres dĂ©fendent, plus ou moins bien. Un studio connu pour son Oscar a mĂȘme voulu accuser l'accusation en Ă©voquant le droit d'utiliser la typo Bodoni alors que c'est de la Didot. Bref, le sujet continue malgrĂ© sa presque fin, Ă  alimenter les conversations dans les agences de communication. Alors, plagiat ou pas ? Superposition des deux logos Le coup de théùtre du logo des JO On vous laisse libre de juger par vous-mĂȘme, sachez seulement que si le plagiat n'est pas forcĂ©ment Ă©vident Ă  dĂ©montrer concernant cette affaire, les explications de Kenjiro Sano, soutenu par le ComitĂ© Olympique Japonais, n'ont convaincu ni Olivier Debie ni le Théùtre de LiĂšge qui ont mis le CIO Ă  Lausanne en demeure de cesser l'utilisation du logo incriminĂ©. Le CIO devra comparaĂźtre devant le Tribunal Civil de LiĂšge le 22 septembre et encoure une amende de 50 000 euros. Et lĂ  encore, coup de théùtre, devant la mobilisation des internautes et le nombre d'affaires qui ressortent une pĂ©tition en ligne demandant le retrait de ce logo au Japon a mĂȘme recueilli plus de 20 000 signatures en deux jours, le premier septembre, le JOC le ComitĂ© Olympique Japonais annonce qu'il renonce Ă  l'utilisation du logo de Sano, et qu'un nouveau concours aura lieu prochainement. Cela dit Sano ne reconnait toujours pas le plagiat pour ce logo, et c'est pour cela que Olivier Debie et le Théùtre de LiĂšge maintiennent malgrĂ© ce retrait la procĂ©dure judiciaire en cours. Suite et Ă©pilogue donc, probablement le 22 septembre. Certains graphistes n'ont pas attendu l'annonce du JOC pour proposer des alternatives au logo des jeux olympiques. Propositions de Kan Kan, Umegrafix, et Shiratori_52 image John's Graphism En attendant de trouver un logo dĂ©finitif, c'est l'ancien logo de la candidature de Tokyo qui est revenu Ă  usage dessinĂ© par l'Ă©tudiante Ai Shimamine. Un logo partant de l'idĂ©e de la fleur de cerisier japonais assurĂ©ment moins sujette Ă  polĂ©mique ! Nous pouvons que souhaiter au ComitĂ© Olympique Japonais de pouvoir rapidement trouver un nouveau logo aussi fort que le "feu" logo de Kenjiro Sano ! Logo de la candidature de Tokyo Ai Shimamine - 2012 Une belle charte graphique Ă  la poubelle... JetĂ©e avec l'eau du bain, la charte graphique est presque restĂ©e inaperçue. Dommage parce qu'elle introduisait un jeu graphique qui promettait d'ĂȘtre extrĂȘmement intĂ©ressant et inattendu pour ce type de sujet. Restent quelques images pour se consoler... Plagiat vs inspiration En guise de conclusion, la question du "plagiat vs inspiration" mĂ©riterait d'ĂȘtre vraiment posĂ©e. C'est une question philosophique, dont l'actualitĂ© ne va cesser de grandir. En effet, Ă  une Ă©poque oĂč tout le monde est invitĂ© Ă  "crĂ©er" et Ă  "partager", oĂč les rĂ©fĂ©rences sont mondiales, et oĂč la tendance du design est au minimalisme, dĂšs lors se pose la question de la pertinence de la notion d'auteur telle qu'on peut la connaitre aujourd'hui. Peut-ĂȘtre faut-il rappeler qu'il s'agit d'une notion qui fut Ă©valuĂ©e trĂšs diffĂ©remment selon les Ă©poques. Ainsi, avant le XVIIe / XVIIe il me semble que la "copie" Ă©tait un art rĂ©pandu et trĂšs honorable. Sans "copistes" l'art du maĂźtre ne pouvait se diffuser. DĂšs lors il n'Ă©tait pas rare que les copies de tableaux fussent signĂ©es par les "copieurs" en toute lumiĂšre et que la valeur de leur Ɠuvre avoisine celle de l'Ɠuvre originale. C'Ă©tait Ă©galement une façon d'enseigner un art, Ă  titre d'exemple on peut citer la fondation du MusĂ©e du Louvre en 1793 dont la pratique pĂ©dagogique Ă©tait centrĂ©e autour de la copie des maĂźtres. La notion contemporaine et occidentale !! de l'auteur telle qu'on lĂ  connait aujourd'hui va donc apparaitre progressivement Ă  partir du XVIIe pour se fixer au XVIIIe dans une forme toujours en vigueur aujourd'hui. Elle fixe l'auteur en tant qu'individu source unique d'une oeuvre d'art. C'est donc le dĂ©but du rĂšgne de la subjectivitĂ© et de la solitude du gĂ©nie crĂ©ateur. L'art de la copie perd alors tout son attrait, et une Ɠuvre sera Ă©valuĂ©e par sa singularitĂ© empreinte de la personnalitĂ© "unique" de son auteur. DĂšs lors la notion de plagiat peut apparaitre, et surtout son pendant juridique "la contrefaçon". Le plagiat n'Ă©tant qu'une faute "morale" non condamnable en tant que telle, seul le juge peut Ă©valuer une "contrefaçon" au regard de critĂšres prĂ©cis et mesurables ce qui laisse une bonne part de subjectivitĂ© ! . Le paradoxe c'est que si le statut "d'auteur" apparait par le simple fait de crĂ©er "une Ɠuvre singuliĂšre" plĂ©onasme ! , comment son crĂ©ateur pourrait-il s'assurer que personne n'ai jamais conçu un travail identique auparavant ? Faudrait-il avoir connaissance tous les livres, films, musiques, peintures de l'humanitĂ© pour s'assurer de ne pas rĂ©aliser un acte de contrefaçon ? Reste que l'inspiration directe et l'emprunt ex le sampling est extrĂȘmement rĂ©pandu et revendiquĂ© par les artistes eux-mĂȘmes en tant que processus crĂ©atif ou esthĂ©tique. Il n'y a qu'Ă  voir le travail de Jeff Koons le roi de l'appropriation avec l'exemple ci-dessus “String of Puppies” oĂč il a directement utilisĂ© une photo d'un auteur tiers pour concevoir son "Ɠuvre" entrant en contradiction avec son propre statut d'artiste qu'il cherche Ă  protĂ©ger par d'autres cĂŽtĂ©s ! C'est Ă  partir de lĂ  que l'Ă©tymologie du mot "auteur" est intĂ©ressante. Le mot "auteur" vient du latin "auctor" qui signifie "celui qui pousse Ă  agir" instigateur, crĂ©ateur... . Il dĂ©rive du verbe "augeo, augere" qui signifie "faire croĂźtre, dĂ©velopper". Ainsi on retrouve bien deux idĂ©es antagonistes. D'un cĂŽtĂ© le "crĂ©ateur individuel" et de l'autre la "crĂ©ation collective" oĂč l'auteur n'est qu'un "augmenteur" au service du "bien commun". C'est exactement la question que l'on pose en prĂ©ambule ! D'un cĂŽtĂ© il y aurait le plagieur qui commet un vol, et de l'autre l'emprunteur ou l'inspirĂ© qui ne vole personne puisque la crĂ©ation est un bien commun immatĂ©riel ! Et aprĂšs... Puisque nous sommes tous le fruit d'une culture commune, et que nos idĂ©es n'auraient jamais existĂ© sans celles de nos pĂšres/frĂšres, quel droit pouvons-nous revendiquer ? La solution utopique serait probablement l'admission par la sociĂ©tĂ© du rĂŽle primordial de "l'art" en tant que "bien commun", engendrant la suppression de la notion d'auteur et favorisant un cadre Ă©conomique permettant l'existence de toutes formes d'art. Bon ok, on apporte par de solution magique... mais on peut rĂȘver ! Pourtant dans notre champ d'activitĂ© qui est le design, il existe peut-ĂȘtre une rĂ©volution sourde le design thinking. Cela va peut-ĂȘtre vous sembler Ă©tonnant d'avancer cette mĂ©thodologie thĂ©orisĂ©e en Californie Ă  la fin du XXe , mais en tant que processus crĂ©atif collectif, le design thinking efface la notion d'auteur individuel. Mais rassurez-vous il reste encore d'autres droits parallĂšles comme la propriĂ©tĂ© industrielle ou le droit des marques pour protĂ©ger le systĂšme ! Ps Article rĂ©digĂ© collectivement par AurĂ©lien Duvallet et l'Ă©quipe de GraphĂ©ine -
Maisun Ă©lĂ©ment reste immuable : La prĂ©eminence de la crĂ©a’ dans la rĂ©ussite d’une campagne. Avec ce recueil de publicitĂ©s Facebook, vous comprendrez qu’il n’est pas nĂ©cessaire d’ĂȘtre un designer hors-pair pour lancer des publicitĂ©s aux visuels sachant captiver l’attention de vos prospects. DĂ©couvrir.
Les bons artistes copient, les grands artistes volent. Vous avez dĂ©jĂ  lu ou entendu cette citation, et comme nombre de personnes autour de moi vous l’attribuez Ă  Picasso ? Ou bien elle signifie pour vous que l’on peut copier sans honte parce que de nos jours tout est un remix » ? Qu’en est-il vraiment ? Il s’agit d’une citation apocryphe qui a connu plusieurs variantes. Sa plus ancienne origine semble avoir Ă©tĂ© Ă©crite par W. H. Davenport Adams au 19Ăš siĂšcle Les grands poĂštes imitent et amĂ©liorent, tandis que les mĂ©diocres volent et gĂąchent. Notez que la variante moderne inverse les termes imiter et voler, mais le sens reste identique. Picasso a-t-il mĂȘme prononcĂ© cette phrase ? Aucune source fiable ne semble le prouver. Elle est parfois Ă©galement attribuĂ©e Ă  Igor Stravinsky ou encore William Faulkner. Est-elle empruntĂ©e Ă  Eliot, qui Ă©crivit en 1920 Les poĂštes immatures imitent, les poĂštes mĂ»rs volent » ? Cette citation a Ă©tĂ© charcutĂ©e, la phrase complĂšte d’Eliot Ă©tait Les poĂštes immatures imitent ; les poĂštes mĂ»rs volent ; les mauvais poĂštes dĂ©figurent ce qu’ils prennent, et les bons poĂštes en font quelque chose de meilleur, ou du moins quelque chose de diffĂ©rent », ce qui est moins accrocheur, vous en conviendrez. Certains l’ont mĂȘme attribuĂ©e Ă  Steve Jobs ! S’il n’en est manifestement pas l’auteur, il a contribuĂ© Ă  populariser la variante si rĂ©pandue actuellement. On peut la trouver dans un article du Sydney Morning Herald de 1988, Ă  propos du Macintosh. Steve Jobs said that while it was being developed he kept in mind a quote from Pablo Picasso. Good artists copy, great artists steal. » Sydney Morning Herald, 11 avril 1988 Quelque soit l’origine rĂ©elle de cette citation, les auteurs — rĂ©els ou supposĂ©s — transmettaient le mĂȘme message copier en modifiant Ă  peine est vu d’un mauvais Ɠil, mais crĂ©er quelque chose de plus grand Ă  partir d’une source d’inspiration est cĂ©lĂ©brĂ©. Ils reconnaissent que toute grande crĂ©ation n’est possible qu’en se hissant sur les Ă©paules de gĂ©ants » – autre citation Apocryphe souvent attribuĂ©e Ă  Isaac Newton – et en apprenant de nos prĂ©dĂ©cesseurs. Ne pas rejeter la tradition, mais l’enrichir. Picasso et Braque par exemple ont tous deux empruntĂ© Ă  l’Ɠuvre de CĂ©zanne, Ă  partir de laquelle ils ont explorĂ© puis posĂ© les bases du cubisme. C’est ainsi que l’entendait Ă©galement Jobs, son point de vue Ă©tant qu’Apple s’est souvent largement inspirĂ©e de travaux ou produits antĂ©rieurs, mais en les rĂ©-inventant, en les intĂ©grant Ă  d’autres idĂ©es pour aller plus loin. Il vouait par contre une haine sans limite aux concurrents qui selon lui se contentaient de copier ses produits, et les poursuivait en justice. LImage volĂ©e. Milan : Fondazione Prada, 2016, 255p. ill. en noir et en coul. 29 x 22cm, eng/ita . ISBN : 9788887029666. _ 60,00 € Russell Ferguson rappelle ce mot qu’on attribue Ă  Picasso, « Les bons artistes copient, les grands artistes volent », et, ce faisant, pose clairement la question du (joyeux) cannibalisme des artistes. A l’heure d’Internet et de l’« open source ï»żLes bons artiste copient, les grands artistes volent » Pablo Picasso. C’est l’une des phrases qui a complĂštement changĂ© ma façon de voir les choses et d’apprĂ©hender un nouveau business ». Je ne compte plus le nombre de fois ou j’avais le sentiment d’avoir eu l’idĂ©e du siĂšcle et, trop fier de moi, j’en parlais Ă  tous mes potes. Jusqu’à ce que je tombe sur celui qui me sorte la pire phrase qu’on puisse entendre et qui te coupe tes ailes net ça existe dĂ©jĂ  » !😰 Et pendant longtemps cette seule phrase suffisait Ă  complĂštement me dĂ©motiver, Ă  abandonner cette idĂ©e rĂ©volutionnaire qui allait me rendre assez riche pour offrir une villa de rĂȘve Ă  mes parents. Une aire d’innovation et non d’invention » Ce qu’il faut comprendre aujourd’hui c’est qu’on est dans une aire d’innovation et non d’invention sauf quelques rare cas exceptionnels. C’est Ă  dire qu’on va prendre ce qui existe dĂ©jĂ  et l’amĂ©liorer le plus rendre plus petit, plus puissant, plus rapide, moins cher, etc. C’est tout. La derniĂšre PlayStation 4 n’est ni plus ni moins qu’une console de jeu vidĂ©o, comme la premiĂšre Nintendo, Deezer c’est un Walkman plus pratique avec beaucoup plus de musique. Beaucoup Ă©normĂ©ment de business ne font que ça prendre un produit/un concept et ils ajoutent leur touche perso. C’est tout. Airbnb rĂ©pond exactement au mĂȘme problĂšme que les hĂŽtels avoir un logement pour dormir pendant mes vacances ou mes dĂ©placements professionnels. C’est tout. Sauf qu’ils ont voulu rĂ©pondre Ă  ce problĂšme diffĂ©remment. Ils n’ont pas eu l’idĂ©e d’un endroit oĂč les gens pourraient dormir quand ils ne sont pas chez eux ». Pourquoi perdre du temps? Le temps c’est apparemment de l’argent. Pour une entreprise oui trĂšs certainement, mais pour le gars qui traĂźne Ă  rien faire sĂ»rement pas 😉Bien analyser la concurrence et les copier te permettra de gagner Ă©normĂ©ment de temps et d’argent. Et te permettra de partir sur de bonnes bases. Il suffit de regarder par exemple les services de livraison de nourriture Ă  domicile Foodora, Deliveroo, Uber Eats etc. Une application, des gars Ă  vĂ©lo, des restaurants partenaires. La base. Qui Ă©tait le premier? Je ne sais pas. Mais tu pense vraiment que le deuxiĂšme ou le troisiĂšme Ă  s’ĂȘtre lancĂ© sur ce marchĂ© s’est dis non moi mes coursiers ils se dĂ©placeront en skate ou en poney, et ils n’auront pas de sac Ă  dos mais des paniers sur la tĂȘte ». C’est simple, pour ĂȘtre livreur chez l’une de ces entreprise il faut pour les 3 Être majeur Avoir un vĂ©lo Avoir un smartphone Être micro-entrepreneur Ceux sont les mĂȘmes conditions pour l’embauche. Encore une fois il suffit de bien analyser la concurrence dĂ©jĂ  en place et prendre ce qu’ils font de mieux. Ce n’est pas forcĂ©ment du vol Plusieurs personnes peuvent avoir une mĂȘme idĂ©e en mĂȘme temps. Et oui ça arrive et plus souvent que tu ne le crois. L’une des thĂ©ories qui explique cela c’est tout simplement parce que cette personne vit dans le mĂȘme univers que toi Ăąge, catĂ©gorie socio-professionnelle, hobbies etc. Du coup cette personne que tu n’as jamais rencontrĂ© et qui vit Ă  des centaines ou des milliers de km peut avoir Ă©tĂ© confrontĂ©e au mĂȘme problĂšme que toi et a eu la mĂȘme idĂ©e que toi pour rĂ©soudre ce problĂšme. Saisir une opportunitĂ© J’ai plutĂŽt tendance Ă  penser que ce ne sont pas les gens qui ont des idĂ©es, mais plutĂŽt les idĂ©es qui trouvent les gens. Parfois pas forcĂ©ment les bonnes personnes malheureusement. Comme ce pote qui a eu une superbe idĂ©e mais qui n’a jamais rien fait dessus. Et qui attend le bon moment » pour se lancer. Bien souvent le bon moment c’est jamais. Parfois l’opportunitĂ© se prĂ©sente Ă  toi. Tout simplement. J’habite Ă  Montpellier ☀ et lors de mes nombreux voyages a travers le monde j’ai eu l’occasion de voir plein de concepts intĂ©ressants. Qu’est qui m’empĂȘche d’importer et de lancer ces concepts sur Montpellier ? Est ce que le gars qui ouvre un kebab vole l’idĂ©e du kebab? đŸ€” Une idĂ©e n’a aucune valeur C’est peut ĂȘtre un peu cash mais c’est la vĂ©ritĂ©. Une idĂ©e ne vaut rien, ce qui compte c’est l’exĂ©cution. La mĂȘme idĂ©e rĂ©alisĂ© par des personnes trĂšs compĂ©tentes donneront des projets complĂštement diffĂ©rent. Mon exemple prĂ©fĂ©rĂ© reste celui de l’hamburger je vais vraiment passer pour un grosđŸ€€. McDo, Quick, Burger King, Big Fernand et tous les indĂ©pendants. Le mĂȘme produit et pourtant j’ai des amis qui n’aiment pas Quick mais qui adorent McDo. WHAAAAAT? Mais pourtant c’est la mĂȘme idĂ©e, faire des Hamburgers non? MalgrĂ© la mĂȘme idĂ©e on retrouve des goĂ»ts, des lieux et des univers complĂštement diffĂ©rent. Il ne faut pas avoir peur de voler une idĂ©e et de copier tes concurrents. Bien souvent tu ne le fait pas par simple fiertĂ© ou parce que tu as peur d’ĂȘtre jugĂ© et taxĂ© de voleur. N’oublie pas que les meilleurs business sont souvent des idĂ©es basiques parfaitement exĂ©cutĂ©es. Commedisait Pablo Picasso "les bons artistes copient, les grands artistes volent".Les constructeurs chinois semblent avoir suivis cette citation Ă  la lettre pour crĂ©er des voitures made in China. Certes, la copie n’est pour le moment pas totalement exacte et fidĂšle Ă  l’originale, mais ils essayent et persistent. C’est ce mercredi 11 mai que paraĂźt un ouvrage vouĂ© Ă  devenir une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de discovery produit Discovery Discipline Ă©dition Thiga. Une mĂ©thode expĂ©rimentĂ©e chez Paypal et mise en Ɠuvre chez BlaBlaCar, dont voici les grands convergence. Et si le mĂ©tier de product manager ne se rĂ©sumait pas, en somme, Ă  l’enchaĂźnement permanent de ces deux actions ? Tel un mouvement de va-et-vient. Ouverture puis restriction du champ des possibles. Discovery, delivery. ProblĂšme, solution. Mieux dĂ©couverte puis dĂ©finition d’un problĂšme. DĂ©veloppement puis livraison d’une solution. Comme l’explique la mĂ©thode du double dualitĂ© est au cƓur de Discovery Discipline, un nouveau livre produit qui sort ce mercredi 11 mai et qui risque fort bien de faire du bruit dans l’ Parce qu’il est Ă©crit en français , ce qui est suffisamment rare pour ĂȘtre soulignĂ© quand il s’agit de product Parce que ses auteurs ne sont pas des petits rigolos Tristan Charvillat et RĂ©mi Guyot ont bossĂ© ensemble chez Paypal pendant plus de 5 ans avant de rejoindre BlaBlaCar, la cĂ©lĂšbre plateforme de covoiturage, oĂč ils occupent respectivement les fonctions de VP Product Design et Chief Product Parce qu’il traite exclusivement et en profondeur d’un sujet central pour les PM mais, paradoxalement, qui n’est pas si documentĂ© que cela, du moins concernant sa mise en Ɠuvre concrĂšte la discovery.et aussi parce qu’il propose un nouveau framework. Et s’il y a bien une chose dont raffolent les PM, ce sont bien les frameworks. En tout cas si l’on jette un Ɠil sur Linkedin – Comment ça c’est pas la vraie vie ? Le livre Discovery DisciplineFaire de la discovery une rĂ©alitĂ© tangiblePetit rappel “KeskecĂ© la discovery ?” pour ne laisser personne sur le bord du chemin la discovery est la phase dans l’activitĂ© des PM qui consiste Ă  dĂ©couvrir ce que l’on doit construire. GĂ©nĂ©ralement en distinction de la delivery, pĂ©riode durant laquelle on conçoit la solution but de la discovery ? DĂ©risquer ce que l’on va mettre en prod’. C’est-Ă -dire maximiser les chances d’obtenir l’impact recherchĂ© et minimiser le risque de bosser dans le problĂšme ? Comme pour manger 5 fruits et lĂ©gumes par jour, tout le monde s’accorde Ă  dire que c’est bien
 mais beaucoup moins le font vraiment. PrĂ©texte n°1 officiel j’ai pas le temps. Raison officieuse je n’ai pas de mĂ©thode pour en faire une pratique systĂ©mique. Il faut dire qu’aucune ne s’est vraiment imposĂ©e jusqu’alors comparativement du moins Ă  celles qui existent en delivery.C’est toute la vertu et la puissance de ce livre donner une vraie consistance structurelle Ă  l’expression “faire de la discovery” souvent synonyme sinon de “Allez, je vais appeler un utilisateur”. Faire d’un mot une rĂ©alitĂ© tangible et applicable. Et appliquĂ©e. Tristan et RĂ©mi ont en effet mĂ»ri et explorĂ© leur mĂ©thode chez Paypal avant de l’appliquer concrĂštement chez BlaBlaCar. Divergence, Charvillat Ă  gauche et RĂ©mi Guyot Ă  droite – SourceAllez trĂȘve de BlaBla justement Le Ticket, en quoi consiste-t-il ce framework ? !RĂ©ponse courte A 7 Ă©tapes, rĂ©sumĂ©es dans l’acronyme Ă  chaque Ă©tape, une phase d’activitĂ©s divergence pour arriver Ă  un rĂ©sultat, la clĂ© de la mĂ©thode, le livrable convergenceCela paraĂźt lourd comme ça. Mais il faut le voir selon une logique d’accordĂ©on, comme l’expliquent les auteurs dans notre interview ci-aprĂšs on peut dĂ©rouler les 7 Ă©tapes en 1 heure ou en 1 an ! Les activitĂ©s, contrairement aux livrables, ne sont pas obligatoires. Ce sont des aides Ă  la crĂ©ativitĂ© et Ă  l’exploration
 si tu n’es pas sĂ»r Ă  100% de ton livrable. “Au final, ces 7 Ă©tapes sont les 7 questions incontournables
 que l’on contourne trop souvent”, affirme Tristan Discipline. Divergence. Convergence. Voici l’apport fondamental de cette mĂ©thode rĂ©ussir Ă  faire de la discovery utile, c’est-Ă -dire
 savoir en sortir ! Pour livrer derriĂšre et atteindre le but du produit avoir de l’ choisis “Une phase de discovery expose Ă  de la confusion, du bruit, Ă  des dĂ©clarations contradictoires
 Pire, plus on excelle dans l’exploration, plus on accumule des informations qu’il va falloir trier ensuite. [
] Pour transformer cet amas d’informations en une solution solide, il va falloir faire des choix et donc accepter de prendre des risques. L’illusion serait de croire que les activitĂ©s de discovery vont vous dire quel choix faire. [
] Prendre des dĂ©cisions reste l’activitĂ© la plus importante et la plus compliquĂ©e car il est toujours confortable de diverger accumuler des possibilitĂ©s que de converger s’engager dans un chemin en particulier, au dĂ©triment de tous les autres.”Passons Ă  la rĂ©ponse lĂ©gĂšrement plus longue dĂ©sormais, en abordant les 7 Ă©tapes en question. Volontairement, on ne parlera pas de toutes les activitĂ©s citĂ©es
 car il y en a beaucoup trop – une quarantaine de techniques. Ce qui est un autre grand intĂ©rĂȘt du livre ! 1. FRAME Objectif dĂ©finir l’ambition du projet Livrable Project AmbitionToujours commencer un projet par la fin. Classique. C’est-Ă -dire savoir quel rĂ©sultat on souhaite atteindre. Le livrable ? Indiquer noir sur blanc l’ambition du projet. Tristan et RĂ©mi le rĂ©sument en 3 dimensions Le critĂšre de succĂšs l’impact que l’on cherche Ă  atteindre Ă  savoir un indicateur, son niveau actuel et -surtout- celui auquel on veut parvenirLe damage control le risque que l’on est prĂȘt Ă  prendre en gros le niveau de dommages collatĂ©raux que l’on accepteLe Timebox le temps que l’on souhaite dĂ©dier au projet pour conditionner l’ambitionCe dernier point n’est pas sans rappeler la notion d’appĂ©tit, pierre angulaire de la mĂ©thodo Shape-Up cf notre gros dossier sur le sujet de Basecamp, “une Ă©norme source d’inspiration dans la radicalitĂ©â€, confirme RĂ©mi OBSERVE Objectif Identifier le cas d’usage principal Livrable First Use CaseCette Ă©tape est cruciale c’est quoi LE problĂšme utilisateur que tu cherches Ă  rĂ©soudre ? Pas LES ne compte pas le nombre de produits oĂč l’on sent que les PM n’ont pas voulu trancher et se sont donc retrouvĂ©s Ă  faire le grand Ă©cart. Avec, en consĂ©quence, une solution qui ne rĂ©pond que partiellement aux problĂšmes
L’objectif ici est donc d’ĂȘtre drastique et d’ignorer tous les cas d’usage secondaires. Une idĂ©e que les auteurs dĂ©veloppent dĂ©jĂ  en 2016 dans cette conf’. Une Ă©tape qui correspond bien Ă  l’image qu’on a gĂ©nĂ©ralement de la discovery, avec des activitĂ©s d’entrevue utilisateurs ou de mise en situation. Sauf que ce n’est qu’une Ă©tape ! 3. CLAIM Objectif Imaginer un positionnement narratif Livrable Launch TweetCelle-ci est inattendue. Du moins Ă  ce stade. On n’a pas encore commencĂ© Ă  dĂ©velopper la solution
 que dĂ©jĂ  il faut Ă©crire comment on va la prĂ©senter aux utilisateurs ! “Ce choix va servir de filtre pour les Ă©tapes suivantes. C’est plus qu’une solution Ă  un problĂšme que l’on cherche Ă  construire, c’est une promesse qu’il va s’agir de tenir”.On est clairement ici dans du product marketing et oui, les product marketers sont impliquĂ©s dĂšs la conception de la solution et pas juste pour prĂ©parer son lancement, comme recommandĂ© dans le dernier Ticket avec Martina Lauchengco. Une Ă©tape qui rappelle Ă©videmment Amazon et son communiquĂ© de presse rĂ©digĂ© avant la conception de n’importe quel livrable Ă©tant ici juste un tweet de 280 caractĂšres. Simple. UNFOLD Objectif Choisir les moments clĂ©s de l’expĂ©rience Livrable 5 touchpointsCette Ă©tape amĂšne Ă  s’intĂ©resser Ă  l’ensemble des points de contact produit ou non d’ailleurs avec l’utilisateur et Ă  dĂ©finir les 5 plus importants mails, push notif, homepage, page de confirmation etc.5. STEAL Objectif RĂ©utiliser des solutions existantes Livrable Gold Nuggets“Celle-lĂ , elle va faire dĂ©bat”, prĂ©vient Tristan Charvillat. Parce qu’on parle de vol. Ce “steal” fait rĂ©fĂ©rence Ă  la cĂ©lĂšbre phrase de Picasso “Les bons artistes copient, les grands artistes volent”.L’idĂ©e en effet ici est de ne pas rĂ©inventer la roue. Il y a forcĂ©ment d’autres Ă©quipes produit et design dans le monde qui ont Ă©tĂ© confrontĂ©es Ă  des problĂšmes que vous rencontrez. Peut-ĂȘtre pas sur le mĂȘme secteur ou auprĂšs des mĂȘmes utilisateurs. Mais en identifiant des pattern communs, vous pourriez sĂ»rement reprendre leurs idĂ©es pour votre ce travail de benchmark, doit dĂ©couler un livrable appelĂ© Gold Nuggets pĂ©pites d’or, rien Ă  voir avec McDo. Des bouts de solution dĂ©jĂ  inventĂ©s par quelqu’un qu’il est possible de rĂ©utiliser. Et Ă  appliquer, en prioritĂ©, aux 5 touchpoints dĂ©finis au concrĂšte de cela dans l’appli de BlaBlaCar est trĂšs Ă©clairante Nous n’avons pas pu confirmer votre inscription. Votre inscription est confirmĂ©e. 6. EXECUTE Objectif Construire une version fonctionnelle Livrable Happy Path“Les briques sont lĂ , il faut les assembler”. RĂ©mi et Tristan parlent ici d’un livrable appelĂ© Happy Path qui correspond au prototype du parcours clĂ© de la solution, agrĂ©mentĂ© de 3 hypothĂšses principales qui, si elles sont validĂ©es, “permettront d’augmenter votre niveau de confiance dans la soliditĂ© de la solution”.7. DECIDE Objectif Évaluer la qualitĂ© de la solution Livrable Go / No-GoLa mĂ©thode se clĂŽture par le petit moment de frisson de la dĂ©cision est-ce qu’on envoie en delivery notre solution
 ou non ?Rappelons en effet que la discovery vise Ă  dĂ©risquer. Sous-entendu de se rendre un peu mieux compte si cela vaut le coup/coĂ»t de dĂ©velopper telle ou telle solution. Les tests d’utilisabilitĂ© sont ici particuliĂšrement ?Allez, n’ayons pas peur des mots on fait le pari que Discovery Discipline va vite devenir une rĂ©fĂ©rence dans les formations et les Ă©quipes produit. Car le livre dĂ©finit autant qu’il donne de l’ampleur au concept de discovery, c’est interagir avec les utilisateurs, certes. Mais c’est aussi faire de la stratĂ©gie, du design, du product marketing, de la recherche utilisateur, de la veille
 En somme, Discovery Discipline donne ses lettres de noblesse Ă  une pratique, la discovery, et, par extension, Ă  un mĂ©tier, le product mĂ©thode est d’autant plus prĂ©cieuse qu’elle ne sort pas de nulle part elle est appliquĂ©e et Ă©prouvĂ©e dans une boĂźte, BlaBlaCar, dont le produit ne fait pas partie des plus dĂ©gueu de l’ Ă  chaque Ă©tape, RĂ©mi et Tristan illustrent leurs propos avec un projet fil rouge menĂ© selon les prĂ©ceptes de la mĂ©thode une fonctionnalitĂ© pour maximiser le taux de remplissage des conducteurs sur la plateforme de covoiturage. Ce qui se rĂ©vĂšle parfois bien utile pour comprendre comment bien effectuer des activitĂ©s ou concevoir un le reproche pourrait justement ĂȘtre de ne pas en avoir dit plus sur l’application concrĂšte au sein de l’orga produit de BlaBlaCar et la rĂ©partition des tĂąches entre les diffĂ©rents mĂ©tiers. Sans compter la place des dĂ©veloppeurs dans le processus. Mais, ceci est voulu selon les auteurs. “On ne veut pas ĂȘtre prescripteur sur ce point”, atteste RĂ©mi Guyot, chantre de la simplicitĂ© cf son modĂšle et donc de la radicalitĂ©. Divergence, convergence. “Les rives sont la chance du fleuve, car elles l’empĂȘchent de devenir marĂ©cage.”DĂ©couvrez aussi notre interview avec les auteurs Pour aller plus loin Le livre Discovery Discipline, of course Combattre la complexitĂ© » – RĂ©mi GuyotA provocative question to identify the features that matter – RĂ©mi Guyot et Tristan interview de Teresa Torres et la fiche de lecture de Continuous Discovery HabitsNotre dossier sur Shape Up wouMaz.
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