Celuiqui veille de Louise Erdrich : un hommage vibrant et lumineux Ă  la nation indienne . Home / ARTS VIVANTS / Théùtre / Un homme qui fume c’est plus sain : une tragi
Accueil > Un homme qui fume c'est plus sain Retour à la selection Théùtre. Création collective de Bajour, mise en scÚne Leslie Bernard. Une réunion de famille. Sept frÚres et sÅ“urs se retrouvent pour les obsÚques du pÚre. Il y a ceux qui ne sont pas revenus chez eux depuis longtemps, et ceux qui sont restés. Le moment de la disparition, des retrouvailles, des souvenirs et de la re-connnaisance. Calendrier Dates Jeudi 13 janvier 2022 à 20h00 Localisation Lieu Carré Sévigné, 1 rue du Bac 35510 Cesson-Sévigné Prix De 21ñ‚¬ à 18ñ‚¬ Réserver Géolocalisation Google map OÃÂč trouver ce spectacle ?
Avignon2018 : « Un homme qui fume c’est plus sain » 11 juillet 2018. Une crĂ©ation de BAJOUR, m.e.s.. Leslie Bernard Festival d’Avignon off 2018 La Manufacture. Voici un parfait exemple de crĂ©ation collective, dans la forme comme dans l’esprit. L’objet s’y prĂȘte singuliĂšrement: c’est la thĂ©matique inĂ©puisable de la rĂ©union de famille, qui connaĂźt un vrai Le collectif Bajour, polymorphe et ouvert, fait du monde entier une scĂšne. Son credo ? RĂ©flĂ©chir ensemble, Ă©crire, chanter, improviser, jouer, s’offrir des terrains de jeu. Le dernier-nĂ© ? Une piĂšce chorale Ă  mi-chemin entre des prĂ©occupations intimes, sociales et politiques autour de questionnements sur les liens de la fratrie, les non-dits et les secrets familiaux, les trajectoires individuelles et la lutte des classes. Sur scĂšne, la table est mise, dĂ©cor coutumier propice aux retrouvailles aprĂšs le deuil, Ă  une conversation rieuse ou tendre, enjouĂ©e ou tremblante, entre les souvenirs qui relient et le prĂ©sent qui sĂ©pare. La mise en scĂšne enlevĂ©e de Leslie Bernard, les dialogues ciselĂ©s et la sincĂ©ritĂ© des jeunes interprĂštes font de ces retrouvailles une poignante comĂ©die sociĂ©tale satirique. + d'infos Onestime Ă  1,1 milliard le nombre de fumeurs dans le monde dont 27 % femmes et 38 % hommes. De nombreux hommes fument soit disant pour montrer la virilitĂ© et l’autoritĂ© et pourtant, le tabac pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant la source de leurs malheurs. En effet, les hommes ont leurs traitements de « faveurs » avec le tabac. Le paternel vient de mourir. La fratrie de huit enfants se retrouve pour un dernier adieu. TrĂšs vite, les tensions font exploser le peu d’entente cordiale qui rĂšgne au sein de la maisonnĂ©e et rĂ©vĂšlent les drames enfouis depuis longtemps. En s’intĂ©ressant Ă  ces petits riens, ces secrets qui constituent les liens familiaux, le collectif Bajour trouve une matiĂšre hautement théùtrale et signe une comĂ©die sociĂ©tale satirique des plus dĂ©lectables. Le jeune homme Ă©tonnant Julien Derivaz, qui vĂ©rifiait les billets Ă  l’entrĂ©e de la salle, investit la scĂšne. Il harangue le public, lui demande si la piĂšce a commencĂ©. Est-on d’ailleurs vraiment sĂ»r de cela ? Brisant le fameux quatriĂšme mur, il s’amuse des rĂ©actions des spectateurs et les entraĂźne imperceptiblement Ă  plonger dans l’univers foutraque d’une famille tuyau de poĂȘle. L’un aprĂšs l’autre, les sept autres membres de la fratrie envahissent le plateau. Tous se battent pour profiter de l’unique bassine d’eau qui leur permet de se laver. L’ambiance est tendue. Des annĂ©es plus tard, tous se retrouvent dans la maison qui les a vus grandir. Leur pĂšre est mort. Si trois d’entre eux sont restĂ©s Ă  Chollet, les autres ont fui depuis plusieurs annĂ©es cette ville, leur famille, leurs attachĂ©s. Les rapports se sont distendus. Plus Ă©trangers que frĂšres et sƓurs, ils retrouvent leurs marques, se rappellent du bon vieux temps. Une ombre cependant plane dans les airs. L’une des sƓurs n’est plus lĂ . Personne n’ose vraiment en parler. Pourtant, trĂšs vite, le secret de sa disparation obnubile leurs pensĂ©es et rĂ©veille de douloureux souvenirs. DĂ©cortiquant les rapports sociaux au sein d’une fratrie, le collectif Bajour esquisse avec humour et autodĂ©rision le portrait satirique d’une sociĂ©tĂ© corsetĂ©e dans ses principes, ses rĂšgles. Issus des bancs de l’école du Théùtre national de Bretagne, les huit utilisent les principes qu’on leur a enseignĂ©s pour mieux les dĂ©tourner et changer la donne du théùtre de demain. Interrogeant le monde qui les entoure, questionnant l’art vivant, Ă  l’instar des autres collectifs nĂ©s ces derniĂšres annĂ©es, tels les BĂątards dorĂ©s, le Grand Cerf Bleu, O’so ou le Royal Velours, ils repensent le théùtre de demain. Refusant les artifices technologiques, ils reviennent au trĂ©teau. Riches de leurs expĂ©riences, ils dĂ©clinent en matiĂšre dramaturgique leur regard sur l’actualitĂ©, la sociĂ©tĂ© et la politique. Sous couverts de conter l’histoire d’une fratrie, nos huit – parlent, avec franc-parler et verbe ciselĂ©, de vie, d’amour fraternel, d’intimitĂ©. Ils n’éludent en rien les sujets les plus glauques, les plus noirs et nous entraĂźnent dans une ronde folle oĂč les ressentiments, les inimitiĂ©s et les affections se croisent et s’entremĂȘlent joyeusement, intensĂ©ment. Dans le dĂ©cor ouatĂ© et chaleureux imaginĂ© par Hector Manuel, comĂ©dien Ă©patant, la troupe talentueuse et virtuose s’amuse et livre par bribes le rĂ©cit collectif d’un drame familial. Orchestrant avec ingĂ©niositĂ© et vivacitĂ©, solo, duo ou scĂšne de groupe, Leslie Bernard donne vie Ă  une famille singuliĂšre autant que banale. Bravo ! Un homme qui fume c’est plus sain du Collectif Bajour Festival d’Avignon le OFF La manufacture – Patinoire 2bis, rue des Ă©coles 84000 Avignon Jusqu’au 26 juillet 2018 Tous les jours Ă  11H50, relĂąche le 12 et 19 juillet 2018 DurĂ©e 1h55 transport navette compris Mise en scĂšne de Leslie Bernard Avec Leslie Bernard, Julien Derivaz, Matthias Jacquin, Hector Manuel, Joaquim Pavy, Georges Slowick, Alexandre Virapin, AdĂšle Zouane Collaboration artistique Matthias Jacquin CrĂ©ation lumiĂšre Julia Riggs CrĂ©ation sonore Louis Katorze ScĂ©nographie de Hector Manuel CrĂ©dit photos © Nicolas Joubard UneĂ©tude publiĂ©e ce samedi estime que 37 millions de morts dans le monde pourraient ĂȘtre Ă©vitĂ©s grĂące Ă  un mode de vie plus sain, Ă©vitant cigarettes, alcool et alimentation trop salĂ©e.

Un homme qui fume, que ça fait du bien ! Par Laura Plas Les Trois Coups Un homme qui fume c’est plus sain », du collectif BAJOUR, s’impose comme un grand moment du festival Impatience. Le spectacle a tout d’un prix du public une troupe d’excellents acteurs maĂźtrisant l’art de faire théùtre de rien et une histoire de famille tendre et terrifiante. Pas possible des comĂ©diens qui croient au théùtre ! Pas de vidĂ©o, pas de rĂ©fĂ©rence Ă  l’art plastique, ni Ă  l’architecture ! Pas non plus de charabia mĂ©ta théùtral pour prouver son intelligence. Non, simplement du théùtre incarnĂ©, jouissif et imaginatif en diable. En dĂ©calage avec certaines crĂ©ations prĂ©tentieuses du festival, le collectif BAJOUR prĂ©sente une piĂšce oĂč la fragmentation narrative prend tout son sens, oĂč la technique n’est pas une fin mais un moyen intelligemment employĂ© au service des acteurs, oĂč la rĂ©fĂ©rence, enfin, ne sature pas le propos mais laisse place Ă  l’intime. Un homme qui fume c’est plus sain » du collectif BAJOUR © Christian Berthelot Au cƓur de l’intrigue, le spectateur devine, en effet, un secret de famille cachĂ© entre des draps, nichĂ© dans une boĂźte mĂ©tallique. C’est une histoire triste celle d’un pĂšre qu’on enterre et gaie Ă  la fois celle d’une fratrie gueularde et vivante, une histoire faite de bribes coupantes et de souvenirs lyriques. L’esprit de Jean-Luc Lagarce plane, mais peut-ĂȘtre aussi celui de Thomas Vinterberg on n’en dira pas plus pour ne pas gĂącher la surprise. Certes, le texte ne brille pas, mais les comĂ©diens, tous plus convaincants les uns que les autres, le portent. Que la fĂȘte commence ! Quelle bande de gars et de filles ! Ils commencent fort par un numĂ©ro de sĂ©duction du public. AmusĂ©, on est alors entraĂźnĂ© dans le tourbillon d’une parole joueuse et on n’en sortira qu’au salut. Chaque comĂ©dien a un moment de gloire oĂč il Ă©lectrise la scĂšne de sa prĂ©sence. L’on se souviendra peut-ĂȘtre d’une camionnette jaune qui s’envole, d’une petite sƓur chahutĂ©e par la vie, ou encore d’un petit dĂ©jeuner peu ordinaire. Surtout, on retient la dimension festive et collective du spectacle. En effet, Leslie Bernard chorĂ©graphie vĂ©ritablement la fratrie, alternant les solos et les moments collectifs particuliĂšrement rĂ©ussis. Au bain, Ă  table, face Ă  la tombe ou devant un match, on voit ainsi la famille, on la vit. Et comme la scĂ©nographie d’Hector Manuel est efficace et chaleureuse, que la lumiĂšre de Julia Riggs habille le plateau et nous plonge parfois dans le rĂȘve, cette belle Ă©quipe est bien mise en valeur. Alors, bien que la piĂšce traite de sujets graves, on sort rĂ©joui et confiant dans la force du théùtre et de l’imaginaire. ¶ Laura Plas Un homme qui fume c’est plus sain, du collectif BAJOUR De et avec Leslie Bernard, Julien Derivaz, Matthias Jacquin, Hector Manuel, Joaquim Pavy, Lou Rousselet, SylvĂšre Santin, Georges Slowick, Alexandre Virapin et AdĂšle Zouane DurĂ©e 1 h 30 À partir de 15 ans Photo © Christian Berthelot La GaitĂ© lyrique ‱ 3 bis, rue Papin ‱ 75003 Paris Le 16 dĂ©cembre 2017, Ă  19 heures et le 17 dĂ©cembre 2017, Ă  16 heures De 6 € Ă  12 € Pass Impatience 30 Ă  35 € RĂ©servations 05 55 00 98 36 À dĂ©couvrir sur Les Trois Coups ☛ Lotissement, de FrĂ©dĂ©ric Vossier, par LĂ©na Martinelli ☛ LaurĂ©ats du festival Impatience 2016

PierreAntoine Migeon: "Oui, c’est un vrai problĂšme. Mais il y a eu des Ă©volutions dans le profil des consommateurs de tabac. On observe notamment que les femmes fument plus aujourd’hui que les hommes : on estime que cela concerne une femme sur trois en Ăąge de procrĂ©er. Alexandre Virapin BAJOUR Une nuit d’insomnie, un enfant en proie Ă  ses dĂ©mons dĂ©couvre Bob Marley. Une dĂ©couverte qui va changer sa vie. Bob et moi est un captivant voyage de Kingston Ă  Miami, via l’Europe et l’Afrique, qui nous fait redĂ©couvrir – loin des idĂ©es reçues – les facettes de la JamaĂŻque, berceau du reggae et du mouvement rastafari. À travers un rĂ©cit mĂȘlant petite et grande histoire, Alexandre Virapin raconte avec toute sa puissance au plateau, comment un homme nĂ© du ghetto jamaĂŻcain est parvenu au statut de lĂ©gende par son gĂ©nie musical et la portĂ©e de son message de paix et d’unitĂ©. À la fois drĂŽle et percutant, Bob et moi est un spectacle dont on sort grandi avec la force des combats universels, et joyeux d’avoir participĂ© Ă  cette quĂȘte intime du bonheur. PrĂ©sentation de la compagnie C’est au sein de la cie Les ÉchappĂ©s de la Coulisse, co dirigĂ©e par Alexandre Virapin et Jules Meary, que naĂźt l’idĂ©e de ce spectacle et ses premiĂšres sĂ©ries de reprĂ©sentations en lycĂ©es, en extĂ©rieur, Ă  Mayotte ou Ă  La RĂ©union, dans des villages inaccessibles oĂč la question de l’esclavage parle au plus prĂšs. Alexandre Virapin, membre crĂ©ateur du collectif BAJOUR - Un homme qui fume c’est plus sain Prix des LycĂ©ens Festival Impatience 2017, L’üle Avignon Off 2021 - dĂ©cide de crĂ©er Bob et moi en version salle, prĂ©sentĂ©e en avril dernier pour la premiĂšre fois au Festival Alexandre Virapin - ComĂ©dien, co auteur Alexandre Virapin-Apou est né en 1991 à Clamart. Il intègre l’école des Enfants de la Comédie en 2004 et démarre ainsi sa formation de comédien. En 2012, il est admis à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Bretagne. Il fait partie intégrante de la Compagnie des Échappés de la Coulisse avec laquelle il joue dans plus d’une dizaine de pièce depuis 2010, et dont il devient co-directeur en 2015. Il est avec Jules Meary co-organisateur du Festival des 48h au Sel, à l’initiative des Happy Hours du Sel et de la programmation du OFF du Sel. Avec la compagnie, il met en scène Combien de Nuits Faudra-t-il Marcher dans la Ville, il joue dans le Malade Imaginaire, puis il co-met en scène avec Jules Meary et joue dans Cyrano de Bergerac 2018. Par ailleurs, il est membre créateur du Collectif Bajour, avec lequel il joue dans Un Homme Qui Fume C’est Plus Sain Mettre en scène 2016 ; Festival Impatience 2017 prix des lycéens; Avignon 2018, A l'Ouest mes Leslie Bernard et Matthias Jacquin, Me Voici réalisé par Matthias Jacquin et l’Ile mes Hector Manuel- Avignon 2021. Jules Meary - Metteur en scĂšne, co auteur Jules commence sa formation aux Enfants de la Comédie à l’âge de 13 ans. Il continue sa formation au Vélo Volé, au Conservatoire Darius Milhaud Paris 14ème avec Catherine Gandois, Nathalie Bécue et Félix Pruvost ainsi qu’au Conservatoire Régional de Boulogne- Billancourt avec Odile Locquin. Il fait partie intégrante de la Compagnie des Échappés de la Coulisse avec laquelle il joue dans plus d’une vingtaine de pièces et dont il devient Co-directeur en 2015. Il est à l’initiative, avec Alexandre Virapin du Festival des 48h au Sel, des Happy Hours du Sel et de la programmation du OFF du Théâtre le Sel. Il est également professeur de théâtre et d’expression corporelle et effectue de nombreux ateliers dans les écoles. Il monte avec la Compagnie La Passée de Laurent Cazanave le spectacle Rafara, spectacle pour enfant qui se jouera dans toute la France pour plus de 150 représentations. Après deux festivals d’Avignon, plusieurs tournées en Europe Monténégro, Allemagne, République Tchèque, Bosnie..., en Afrique Madagascar et en Amérique du Sud Pérou, il se lance désormais dans la mise en scène avec Cyrano de Bergerac qu’il monte début 2018 avec Alexandre Virapin. Distribution Écriture Jules Meary et Alexandre Virapin InterprĂ©tation Alexandre Virapin Mise en scĂšne Jules Meary CrĂ©ation lumiĂšre BenoĂźt Brochard CrĂ©ation sonore Marine Iger Production Production Bajour Production dĂ©lĂ©guĂ©e Le Bureau des Paroles – CPPC Soutiens Théùtre L’Aire Libre – Rennes ; Festival Mythos – Rennes ; Le Sel – SĂšvres BAJOUR est conventionnĂ© par la DRAC Bretagne, la rĂ©gion Bretagne et la Ville de Rennes, et associĂ© au Quartz, scĂšne nationale de Brest et au Théùtre Public de Montreuil – Centre Dramatique National. Parailleurs, il est membre crĂ©ateur du Collectif Bajour, avec lequel il joue dans Un Homme Qui Fume C’est Plus Sain (Mettre en scĂšne 2016 ; Festival Impatience 2017 prix des lycĂ©ens; Avignon 2018), A l'Ouest (mes Leslie Bernard et Matthias Jacquin), Me Voici (rĂ©alisĂ© par Matthias Jacquin) et l’Ile (mes Hector Manuel- Avignon 2021). Jules Meary - Metteur en scĂšne, co
Théùtre BAJOUR / Leslie Bernard jeudi 9 avril 2020 Théùtre du Pays de Morlaix ‱ Morlaix Une comĂ©die portĂ©e par huit excellents comĂ©diennes ! Avec humour et habilitĂ©, cette piĂšce nous raconte les retrouvailles de sept frĂšres et sƓurs dans la maison familiale, lors des obsĂšques de leur pĂšre. Étrangers bien que frĂšres et sƓurs, cette fratrie s’est perdue de vue pendant plusieurs annĂ©es. Ils rĂ©apprennent peu Ă  peu Ă  se connaĂźtre, se rappellent les bons et les mauvais souvenirs, dĂ©voilent secrets et non-dits, jusqu’au point de rupture
 Comment se parler aprĂšs tant d’annĂ©es d’absence ? Comment se souvenir ? Et surtout, qu’est-ce qui les a sĂ©parĂ©s pendant tout ce temps ? En s’intĂ©ressant Ă  ces secrets qui constituent les liens familiaux, BAJOUR, collectif virtuose et talentueux, signe une comĂ©die sociĂ©tale satirique. L’accueil de ce spectacle bĂ©nĂ©ficie du dispositif de soutien Ă  la diffusion Avis de TournĂ©es » portĂ© par l’ODIA Normandie, la RĂ©gion Pays de la Loire et Spectacle vivant en Bretagne.
Leghee a un point de fumĂ©e plus Ă©levĂ© que le beurre, donc il ne brĂ»le pas aussi vite. C’est parfait pour faire sauter ou frire des aliments. Le beurre peut fumer et brĂ»ler Ă  350 °F (177 °C), mais le ghee peut rĂ©sister Ă  la chaleur jusqu’à 485 °F (252 °C). Le ghee produit Ă©galement moins de toxine acrylamide lorsqu’il est
Une crĂ©ation de BAJOUR, Leslie Bernard Festival d’Avignon off 2018 La Manufacture Voici un parfait exemple de crĂ©ation collective, dans la forme comme dans l’esprit. L’objet s’y prĂȘte singuliĂšrement c’est la thĂ©matique inĂ©puisable de la rĂ©union de famille, qui connaĂźt un vrai succĂšs sur la scĂšne Lagarce comme Ă  l’écran X. Dolan. A ceci prĂšs qu’il ne s’agit pas du retour d’un seul dans le creuset familial, mais du retour de quatre frĂšres dans une famile dispersĂ©e de sept enfants. or, qu’est-ce qui rĂ©unit les familles?? Les mariages et les enterrements. On se retrouve donc pour enterrer le pĂšre. Le pĂšre, c’est donc le grand absent, et c’est aussi le soleil autour duquel gravite toute la fratrie. D’oĂč le dĂ©sarroi du clan et la remise en cause de tous les rapports familiaux. Ajoutons qu’il y a plus absent que l’absent le pĂšre est certes mort, mais on ne parle que de lui, tandis que la mĂšre est non seulement totalement absente mais jamais nommĂ©e, pas mĂȘme une allusion! Juste un dĂ©ni total, et on comprend que l’univers familial qui semble s’organiser autour de la figure du pĂšre, tourne en fait autour d’un trou noir, la mĂšre. Mais le jour des retrouvailles, c’est aussi celui du bilan, voire du rĂšglement de comptes. D’oĂč un dialogue et une suite de scĂšnes glissant inĂ©luctablement du comique au dramatique. c’est la vĂ©ritĂ© des relations qui pointe Ă  travers le dĂ©filĂ© des souvenirs on est heureux de se remĂ©morer ensemble, on regarde les photos, et insensiblement les commentaires tournent Ă  l’aigre et dĂ©voilent ce qu’on n’avait jamais osĂ© dire ou penser. Terrain glissant que celui des souvenirs supposĂ©s communs, mais qui cachent des points de vue divergents pour ne pas dire franchement hostiles. Mais qu’est-ce qui est le plus funeste dans la fratrie, les haines rances ou l’amour inavouable? Peu Ă  peu on se dirige vers le coeur nĂ©vralgique de la fratrie, l’inceste qui fait imploser tous les rapports que l’on croyait installĂ©s. Il fallait donc un travail collectif solide pour faire vivre un tel drame sur le plateau. Ce fut donc une oeuvre commune Ă©crite Ă  huit, Ă  grand renfort d’improvisation, d’exploration, et de mise en commun d’idĂ©es et de rĂ©fĂ©rences Eribon, Lagarce, Bourdieu, Nizan, et de participation du public Ă  cet Ă©gard, le dĂ©but du spectacle est savoureux. C’est en cela que ce spectacle reflĂšte la tendance profonde de nos dĂ©mocraties contemporaines, dans ce qu’elles peuvent porter de plus vivace. On le mesure mieux quand on compare cette piĂšce au spectacle proposĂ© sur la mĂȘme scĂšne par le metteur en scĂšne chinois Meng Jinghui et sa troupe ici un collectif obĂ©issant Ă  merveille, comme une grande machine, Ă  un projet individuel, lĂ  une vraie crĂ©ation collective oĂč chacun est non seulement directement concernĂ© mais est en plus crĂ©ateur. A la favuer de cette comparaison , il apparaĂźt en outre que ce qui intĂ©resse au premier chef le public occidental ce sont les affres des relations familiales oĂč on cultive le non-dit et les ressassements, tandis que le théùtre des annĂ©es 30 et jusque 1970 s’intĂ©ressait surtout au destin collectif des sociĂ©tĂ©s et aux fresques historico-politiques. On ne sera donc pas Ă©tonnĂ© des glissements de registres, des variations de ton et de rythme,des accents psychalanytiques, du jaillissement des rĂ©pliques et de l’humour grinçant typique de l’intelligence collective. Il y a des scĂšnes d’anthologie je ne mentionnerai que celle oĂč les sept frĂšres et soeurs une des deux soeurs a dĂ©finitivement rompu avec le clan jouent au ralenti les actions les plus spectaculaires du match que l’équipe de France a disputĂ© contre le BrĂ©sil en 1998. C’était d’autant plus savoureux au lendemain du soir oĂč l’équipe de France venait de se qualifier pour la demi-finale de la coupe du monde en Russie. On rit jaune ou on rit de bon coeur, on souffre avec eux, ils sont attachants, fragiles, Ă©patants et tellement vrais! Impossible que chacun n’y retrouve pas des Ă©lĂ©ments de sa propre histoire familiale. On peut ĂȘtre certain que le spectacle fera une belle carriĂšre si on l’a ratĂ© Ă  Avignon, on pourra d’ores et dĂ©jĂ  le retouver le 18 dĂ©cembre Ă  l’espace 1789 de Saint-Ouen. MichĂšle Bigot 9pJrL7M.
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