Celuiqui veille de Louise Erdrich : un hommage vibrant et lumineux Ă la nation indienne . Home / ARTS VIVANTS / Théùtre / Un homme qui fume câest plus sain : une tragi
Accueil > Un homme qui fume c'est plus sain Retour Ă la selection ThĂ©ĂÂątre. CrĂ©ation collective de Bajour, mise en scĂšne Leslie Bernard. Une rĂ©union de famille. Sept frĂšres et sĂ
âurs se retrouvent pour les obsĂšques du pĂšre. Il y a ceux qui ne sont pas revenus chez eux depuis longtemps, et ceux qui sont restĂ©s. Le moment de la disparition, des retrouvailles, des souvenirs et de la re-connnaisance. Calendrier Dates Jeudi 13 janvier 2022 Ă 20h00 Localisation Lieu CarrĂ© SĂ©vignĂ©, 1 rue du Bac 35510 Cesson-SĂ©vignĂ© Prix De 21ĂąâÂŹ Ă 18ĂąâÂŹ RĂ©server GĂ©olocalisation Google map OĂÂč trouver ce spectacle ?
Avignon2018 : « Un homme qui fume câest plus sain » 11 juillet 2018. Une crĂ©ation de BAJOUR, m.e.s.. Leslie Bernard Festival dâAvignon off 2018 La Manufacture. Voici un parfait exemple de crĂ©ation collective, dans la forme comme dans lâesprit. Lâobjet sây prĂȘte singuliĂšrement: câest la thĂ©matique inĂ©puisable de la rĂ©union de famille, qui connaĂźt un vrai
Le collectif Bajour, polymorphe et ouvert, fait du monde entier une scĂšne. Son credo ? RĂ©flĂ©chir ensemble, Ă©crire, chanter, improviser, jouer, sâoffrir des terrains de jeu. Le dernier-nĂ© ? Une piĂšce chorale Ă mi-chemin entre des prĂ©occupations intimes, sociales et politiques autour de questionnements sur les liens de la fratrie, les non-dits et les secrets familiaux, les trajectoires individuelles et la lutte des classes. Sur scĂšne, la table est mise, dĂ©cor coutumier propice aux retrouvailles aprĂšs le deuil, Ă une conversation rieuse ou tendre, enjouĂ©e ou tremblante, entre les souvenirs qui relient et le prĂ©sent qui sĂ©pare. La mise en scĂšne enlevĂ©e de Leslie Bernard, les dialogues ciselĂ©s et la sincĂ©ritĂ© des jeunes interprĂštes font de ces retrouvailles une poignante comĂ©die sociĂ©tale satirique. + d'infos
Onestime Ă 1,1 milliard le nombre de fumeurs dans le monde dont 27 % femmes et 38 % hommes. De nombreux hommes fument soit disant pour montrer la virilitĂ© et lâautoritĂ© et pourtant, le tabac pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant la source de leurs malheurs. En effet, les hommes ont leurs traitements de « faveurs » avec le tabac.
Le paternel vient de mourir. La fratrie de huit enfants se retrouve pour un dernier adieu. TrĂšs vite, les tensions font exploser le peu dâentente cordiale qui rĂšgne au sein de la maisonnĂ©e et rĂ©vĂšlent les drames enfouis depuis longtemps. En sâintĂ©ressant Ă ces petits riens, ces secrets qui constituent les liens familiaux, le collectif Bajour trouve une matiĂšre hautement théùtrale et signe une comĂ©die sociĂ©tale satirique des plus dĂ©lectables. Le jeune homme Ă©tonnant Julien Derivaz, qui vĂ©rifiait les billets Ă lâentrĂ©e de la salle, investit la scĂšne. Il harangue le public, lui demande si la piĂšce a commencĂ©. Est-on dâailleurs vraiment sĂ»r de cela ? Brisant le fameux quatriĂšme mur, il sâamuse des rĂ©actions des spectateurs et les entraĂźne imperceptiblement Ă plonger dans lâunivers foutraque dâune famille tuyau de poĂȘle. Lâun aprĂšs lâautre, les sept autres membres de la fratrie envahissent le plateau. Tous se battent pour profiter de lâunique bassine dâeau qui leur permet de se laver. Lâambiance est tendue. Des annĂ©es plus tard, tous se retrouvent dans la maison qui les a vus grandir. Leur pĂšre est mort. Si trois dâentre eux sont restĂ©s Ă Chollet, les autres ont fui depuis plusieurs annĂ©es cette ville, leur famille, leurs attachĂ©s. Les rapports se sont distendus. Plus Ă©trangers que frĂšres et sĆurs, ils retrouvent leurs marques, se rappellent du bon vieux temps. Une ombre cependant plane dans les airs. Lâune des sĆurs nâest plus lĂ . Personne nâose vraiment en parler. Pourtant, trĂšs vite, le secret de sa disparation obnubile leurs pensĂ©es et rĂ©veille de douloureux souvenirs. DĂ©cortiquant les rapports sociaux au sein dâune fratrie, le collectif Bajour esquisse avec humour et autodĂ©rision le portrait satirique dâune sociĂ©tĂ© corsetĂ©e dans ses principes, ses rĂšgles. Issus des bancs de lâĂ©cole du Théùtre national de Bretagne, les huit utilisent les principes quâon leur a enseignĂ©s pour mieux les dĂ©tourner et changer la donne du théùtre de demain. Interrogeant le monde qui les entoure, questionnant lâart vivant, Ă lâinstar des autres collectifs nĂ©s ces derniĂšres annĂ©es, tels les BĂątards dorĂ©s, le Grand Cerf Bleu, Oâso ou le Royal Velours, ils repensent le théùtre de demain. Refusant les artifices technologiques, ils reviennent au trĂ©teau. Riches de leurs expĂ©riences, ils dĂ©clinent en matiĂšre dramaturgique leur regard sur lâactualitĂ©, la sociĂ©tĂ© et la politique. Sous couverts de conter lâhistoire dâune fratrie, nos huit â parlent, avec franc-parler et verbe ciselĂ©, de vie, dâamour fraternel, dâintimitĂ©. Ils nâĂ©ludent en rien les sujets les plus glauques, les plus noirs et nous entraĂźnent dans une ronde folle oĂč les ressentiments, les inimitiĂ©s et les affections se croisent et sâentremĂȘlent joyeusement, intensĂ©ment. Dans le dĂ©cor ouatĂ© et chaleureux imaginĂ© par Hector Manuel, comĂ©dien Ă©patant, la troupe talentueuse et virtuose sâamuse et livre par bribes le rĂ©cit collectif dâun drame familial. Orchestrant avec ingĂ©niositĂ© et vivacitĂ©, solo, duo ou scĂšne de groupe, Leslie Bernard donne vie Ă une famille singuliĂšre autant que banale. Bravo ! Un homme qui fume câest plus sain du Collectif Bajour Festival dâAvignon le OFF La manufacture â Patinoire 2bis, rue des Ă©coles 84000 Avignon Jusquâau 26 juillet 2018 Tous les jours Ă 11H50, relĂąche le 12 et 19 juillet 2018 DurĂ©e 1h55 transport navette compris Mise en scĂšne de Leslie Bernard Avec Leslie Bernard, Julien Derivaz, Matthias Jacquin, Hector Manuel, Joaquim Pavy, Georges Slowick, Alexandre Virapin, AdĂšle Zouane Collaboration artistique Matthias Jacquin CrĂ©ation lumiĂšre Julia Riggs CrĂ©ation sonore Louis Katorze ScĂ©nographie de Hector Manuel CrĂ©dit photos © Nicolas Joubard
UneĂ©tude publiĂ©e ce samedi estime que 37 millions de morts dans le monde pourraient ĂȘtre Ă©vitĂ©s grĂące Ă un mode de vie plus sain, Ă©vitant cigarettes, alcool et alimentation trop salĂ©e.
Un homme qui fume, que ça fait du bien ! Par Laura Plas Les Trois Coups Un homme qui fume câest plus sain », du collectif BAJOUR, sâimpose comme un grand moment du festival Impatience. Le spectacle a tout dâun prix du public une troupe dâexcellents acteurs maĂźtrisant lâart de faire théùtre de rien et une histoire de famille tendre et terrifiante. Pas possible des comĂ©diens qui croient au théùtre ! Pas de vidĂ©o, pas de rĂ©fĂ©rence Ă lâart plastique, ni Ă lâarchitecture ! Pas non plus de charabia mĂ©ta théùtral pour prouver son intelligence. Non, simplement du théùtre incarnĂ©, jouissif et imaginatif en diable. En dĂ©calage avec certaines crĂ©ations prĂ©tentieuses du festival, le collectif BAJOUR prĂ©sente une piĂšce oĂč la fragmentation narrative prend tout son sens, oĂč la technique nâest pas une fin mais un moyen intelligemment employĂ© au service des acteurs, oĂč la rĂ©fĂ©rence, enfin, ne sature pas le propos mais laisse place Ă lâintime. Un homme qui fume câest plus sain » du collectif BAJOUR © Christian Berthelot Au cĆur de lâintrigue, le spectateur devine, en effet, un secret de famille cachĂ© entre des draps, nichĂ© dans une boĂźte mĂ©tallique. Câest une histoire triste celle dâun pĂšre quâon enterre et gaie Ă la fois celle dâune fratrie gueularde et vivante, une histoire faite de bribes coupantes et de souvenirs lyriques. Lâesprit de Jean-Luc Lagarce plane, mais peut-ĂȘtre aussi celui de Thomas Vinterberg on nâen dira pas plus pour ne pas gĂącher la surprise. Certes, le texte ne brille pas, mais les comĂ©diens, tous plus convaincants les uns que les autres, le portent. Que la fĂȘte commence ! Quelle bande de gars et de filles ! Ils commencent fort par un numĂ©ro de sĂ©duction du public. AmusĂ©, on est alors entraĂźnĂ© dans le tourbillon dâune parole joueuse et on nâen sortira quâau salut. Chaque comĂ©dien a un moment de gloire oĂč il Ă©lectrise la scĂšne de sa prĂ©sence. Lâon se souviendra peut-ĂȘtre dâune camionnette jaune qui sâenvole, dâune petite sĆur chahutĂ©e par la vie, ou encore dâun petit dĂ©jeuner peu ordinaire. Surtout, on retient la dimension festive et collective du spectacle. En effet, Leslie Bernard chorĂ©graphie vĂ©ritablement la fratrie, alternant les solos et les moments collectifs particuliĂšrement rĂ©ussis. Au bain, Ă table, face Ă la tombe ou devant un match, on voit ainsi la famille, on la vit. Et comme la scĂ©nographie dâHector Manuel est efficace et chaleureuse, que la lumiĂšre de Julia Riggs habille le plateau et nous plonge parfois dans le rĂȘve, cette belle Ă©quipe est bien mise en valeur. Alors, bien que la piĂšce traite de sujets graves, on sort rĂ©joui et confiant dans la force du théùtre et de lâimaginaire. ¶ Laura Plas Un homme qui fume câest plus sain, du collectif BAJOUR De et avec Leslie Bernard, Julien Derivaz, Matthias Jacquin, Hector Manuel, Joaquim Pavy, Lou Rousselet, SylvĂšre Santin, Georges Slowick, Alexandre Virapin et AdĂšle Zouane DurĂ©e 1 h 30 Ă partir de 15 ans Photo © Christian Berthelot La GaitĂ© lyrique âą 3 bis, rue Papin âą 75003 Paris Le 16 dĂ©cembre 2017, Ă 19 heures et le 17 dĂ©cembre 2017, Ă 16 heures De 6 ⏠à 12 ⏠Pass Impatience 30 Ă 35 ⏠RĂ©servations 05 55 00 98 36 Ă dĂ©couvrir sur Les Trois Coups â Lotissement, de FrĂ©dĂ©ric Vossier, par LĂ©na Martinelli â LaurĂ©ats du festival Impatience 2016
PierreAntoine Migeon: "Oui, câest un vrai problĂšme. Mais il y a eu des Ă©volutions dans le profil des consommateurs de tabac. On observe notamment que les femmes fument plus aujourdâhui que les hommes : on estime que cela concerne une femme sur trois en Ăąge de procrĂ©er.
Alexandre Virapin BAJOUR Une nuit dâinsomnie, un enfant en proie Ă ses dĂ©mons dĂ©couvre Bob Marley. Une dĂ©couverte qui va changer sa vie. Bob et moi est un captivant voyage de Kingston Ă Miami, via lâEurope et lâAfrique, qui nous fait redĂ©couvrir â loin des idĂ©es reçues â les facettes de la JamaĂŻque, berceau du reggae et du mouvement rastafari. Ă travers un rĂ©cit mĂȘlant petite et grande histoire, Alexandre Virapin raconte avec toute sa puissance au plateau, comment un homme nĂ© du ghetto jamaĂŻcain est parvenu au statut de lĂ©gende par son gĂ©nie musical et la portĂ©e de son message de paix et dâunitĂ©. Ă la fois drĂŽle et percutant, Bob et moi est un spectacle dont on sort grandi avec la force des combats universels, et joyeux dâavoir participĂ© Ă cette quĂȘte intime du bonheur. PrĂ©sentation de la compagnie Câest au sein de la cie Les ĂchappĂ©s de la Coulisse, co dirigĂ©e par Alexandre Virapin et Jules Meary, que naĂźt lâidĂ©e de ce spectacle et ses premiĂšres sĂ©ries de reprĂ©sentations en lycĂ©es, en extĂ©rieur, Ă Mayotte ou Ă La RĂ©union, dans des villages inaccessibles oĂč la question de lâesclavage parle au plus prĂšs. Alexandre Virapin, membre crĂ©ateur du collectif BAJOUR - Un homme qui fume câest plus sain Prix des LycĂ©ens Festival Impatience 2017, LâĂźle Avignon Off 2021 - dĂ©cide de crĂ©er Bob et moi en version salle, prĂ©sentĂ©e en avril dernier pour la premiĂšre fois au Festival Alexandre Virapin - ComĂ©dien, co auteur Alexandre Virapin-Apou est neÌ en 1991 aÌ Clamart. Il inteÌgre lâeÌcole des Enfants de la ComeÌdie en 2004 et deÌmarre ainsi sa formation de comeÌdien. En 2012, il est admis aÌ lâEcole SupeÌrieure dâArt Dramatique du TheÌaÌtre National de Bretagne. Il fait partie inteÌgrante de la Compagnie des EÌchappeÌs de la Coulisse avec laquelle il joue dans plus dâune dizaine de pieÌce depuis 2010, et dont il devient co-directeur en 2015. Il est avec Jules Meary co-organisateur du Festival des 48h au Sel, aÌ lâinitiative des Happy Hours du Sel et de la programmation du OFF du Sel. Avec la compagnie, il met en sceÌne Combien de Nuits Faudra-t-il Marcher dans la Ville, il joue dans le Malade Imaginaire, puis il co-met en sceÌne avec Jules Meary et joue dans Cyrano de Bergerac 2018. Par ailleurs, il est membre creÌateur du Collectif Bajour, avec lequel il joue dans Un Homme Qui Fume Câest Plus Sain Mettre en sceÌne 2016 ; Festival Impatience 2017 prix des lyceÌens; Avignon 2018, A l'Ouest mes Leslie Bernard et Matthias Jacquin, Me Voici reÌaliseÌ par Matthias Jacquin et lâIle mes Hector Manuel- Avignon 2021. Jules Meary - Metteur en scĂšne, co auteur Jules commence sa formation aux Enfants de la ComeÌdie aÌ lâaÌge de 13 ans. Il continue sa formation au VeÌlo VoleÌ, au Conservatoire Darius Milhaud Paris 14eÌme avec Catherine Gandois, Nathalie BeÌcue et FeÌlix Pruvost ainsi quâau Conservatoire ReÌgional de Boulogne- Billancourt avec Odile Locquin. Il fait partie inteÌgrante de la Compagnie des EÌchappeÌs de la Coulisse avec laquelle il joue dans plus dâune vingtaine de pieÌces et dont il devient Co-directeur en 2015. Il est aÌ lâinitiative, avec Alexandre Virapin du Festival des 48h au Sel, des Happy Hours du Sel et de la programmation du OFF du TheÌaÌtre le Sel. Il est eÌgalement professeur de theÌaÌtre et dâexpression corporelle et effectue de nombreux ateliers dans les eÌcoles. Il monte avec la Compagnie La PasseÌe de Laurent Cazanave le spectacle Rafara, spectacle pour enfant qui se jouera dans toute la France pour plus de 150 repreÌsentations. ApreÌs deux festivals dâAvignon, plusieurs tourneÌes en Europe MonteÌneÌgro, Allemagne, ReÌpublique TcheÌque, Bosnie..., en Afrique Madagascar et en AmeÌrique du Sud PeÌrou, il se lance deÌsormais dans la mise en sceÌne avec Cyrano de Bergerac quâil monte deÌbut 2018 avec Alexandre Virapin. Distribution Ăcriture Jules Meary et Alexandre Virapin InterprĂ©tation Alexandre Virapin Mise en scĂšne Jules Meary CrĂ©ation lumiĂšre BenoĂźt Brochard CrĂ©ation sonore Marine Iger Production Production Bajour Production dĂ©lĂ©guĂ©e Le Bureau des Paroles â CPPC Soutiens Théùtre LâAire Libre â Rennes ; Festival Mythos â Rennes ; Le Sel â SĂšvres BAJOUR est conventionnĂ© par la DRAC Bretagne, la rĂ©gion Bretagne et la Ville de Rennes, et associĂ© au Quartz, scĂšne nationale de Brest et au Théùtre Public de Montreuil â Centre Dramatique National.
Parailleurs, il est membre crĂ©ateur du Collectif Bajour, avec lequel il joue dans Un Homme Qui Fume Câest Plus Sain (Mettre en scĂšne 2016 ; Festival Impatience 2017 prix des lycĂ©ens; Avignon 2018), A l'Ouest (mes Leslie Bernard et Matthias Jacquin), Me Voici (rĂ©alisĂ© par Matthias Jacquin) et lâIle (mes Hector Manuel- Avignon 2021). Jules Meary - Metteur en scĂšne, co
Théùtre BAJOUR / Leslie Bernard jeudi 9 avril 2020 Théùtre du Pays de Morlaix âą Morlaix Une comĂ©die portĂ©e par huit excellents comĂ©diennes ! Avec humour et habilitĂ©, cette piĂšce nous raconte les retrouvailles de sept frĂšres et sĆurs dans la maison familiale, lors des obsĂšques de leur pĂšre. Ătrangers bien que frĂšres et sĆurs, cette fratrie sâest perdue de vue pendant plusieurs annĂ©es. Ils rĂ©apprennent peu Ă peu Ă se connaĂźtre, se rappellent les bons et les mauvais souvenirs, dĂ©voilent secrets et non-dits, jusquâau point de rupture⊠Comment se parler aprĂšs tant dâannĂ©es dâabsence ? Comment se souvenir ? Et surtout, quâest-ce qui les a sĂ©parĂ©s pendant tout ce temps ? En sâintĂ©ressant Ă ces secrets qui constituent les liens familiaux, BAJOUR, collectif virtuose et talentueux, signe une comĂ©die sociĂ©tale satirique. Lâaccueil de ce spectacle bĂ©nĂ©ficie du dispositif de soutien Ă la diffusion Avis de TournĂ©es » portĂ© par lâODIA Normandie, la RĂ©gion Pays de la Loire et Spectacle vivant en Bretagne.
Leghee a un point de fumĂ©e plus Ă©levĂ© que le beurre, donc il ne brĂ»le pas aussi vite. Câest parfait pour faire sauter ou frire des aliments. Le beurre peut fumer et brĂ»ler Ă 350 °F (177 °C), mais le ghee peut rĂ©sister Ă la chaleur jusquâĂ 485 °F (252 °C). Le ghee produit Ă©galement moins de toxine acrylamide lorsquâil est
Une crĂ©ation de BAJOUR, Leslie Bernard Festival dâAvignon off 2018 La Manufacture Voici un parfait exemple de crĂ©ation collective, dans la forme comme dans lâesprit. Lâobjet sây prĂȘte singuliĂšrement câest la thĂ©matique inĂ©puisable de la rĂ©union de famille, qui connaĂźt un vrai succĂšs sur la scĂšne Lagarce comme Ă lâĂ©cran X. Dolan. A ceci prĂšs quâil ne sâagit pas du retour dâun seul dans le creuset familial, mais du retour de quatre frĂšres dans une famile dispersĂ©e de sept enfants. or, quâest-ce qui rĂ©unit les familles?? Les mariages et les enterrements. On se retrouve donc pour enterrer le pĂšre. Le pĂšre, câest donc le grand absent, et câest aussi le soleil autour duquel gravite toute la fratrie. DâoĂč le dĂ©sarroi du clan et la remise en cause de tous les rapports familiaux. Ajoutons quâil y a plus absent que lâabsent le pĂšre est certes mort, mais on ne parle que de lui, tandis que la mĂšre est non seulement totalement absente mais jamais nommĂ©e, pas mĂȘme une allusion! Juste un dĂ©ni total, et on comprend que lâunivers familial qui semble sâorganiser autour de la figure du pĂšre, tourne en fait autour dâun trou noir, la mĂšre. Mais le jour des retrouvailles, câest aussi celui du bilan, voire du rĂšglement de comptes. DâoĂč un dialogue et une suite de scĂšnes glissant inĂ©luctablement du comique au dramatique. câest la vĂ©ritĂ© des relations qui pointe Ă travers le dĂ©filĂ© des souvenirs on est heureux de se remĂ©morer ensemble, on regarde les photos, et insensiblement les commentaires tournent Ă lâaigre et dĂ©voilent ce quâon nâavait jamais osĂ© dire ou penser. Terrain glissant que celui des souvenirs supposĂ©s communs, mais qui cachent des points de vue divergents pour ne pas dire franchement hostiles. Mais quâest-ce qui est le plus funeste dans la fratrie, les haines rances ou lâamour inavouable? Peu Ă peu on se dirige vers le coeur nĂ©vralgique de la fratrie, lâinceste qui fait imploser tous les rapports que lâon croyait installĂ©s. Il fallait donc un travail collectif solide pour faire vivre un tel drame sur le plateau. Ce fut donc une oeuvre commune Ă©crite Ă huit, Ă grand renfort dâimprovisation, dâexploration, et de mise en commun dâidĂ©es et de rĂ©fĂ©rences Eribon, Lagarce, Bourdieu, Nizan, et de participation du public Ă cet Ă©gard, le dĂ©but du spectacle est savoureux. Câest en cela que ce spectacle reflĂšte la tendance profonde de nos dĂ©mocraties contemporaines, dans ce quâelles peuvent porter de plus vivace. On le mesure mieux quand on compare cette piĂšce au spectacle proposĂ© sur la mĂȘme scĂšne par le metteur en scĂšne chinois Meng Jinghui et sa troupe ici un collectif obĂ©issant Ă merveille, comme une grande machine, Ă un projet individuel, lĂ une vraie crĂ©ation collective oĂč chacun est non seulement directement concernĂ© mais est en plus crĂ©ateur. A la favuer de cette comparaison , il apparaĂźt en outre que ce qui intĂ©resse au premier chef le public occidental ce sont les affres des relations familiales oĂč on cultive le non-dit et les ressassements, tandis que le théùtre des annĂ©es 30 et jusque 1970 sâintĂ©ressait surtout au destin collectif des sociĂ©tĂ©s et aux fresques historico-politiques. On ne sera donc pas Ă©tonnĂ© des glissements de registres, des variations de ton et de rythme,des accents psychalanytiques, du jaillissement des rĂ©pliques et de lâhumour grinçant typique de lâintelligence collective. Il y a des scĂšnes dâanthologie je ne mentionnerai que celle oĂč les sept frĂšres et soeurs une des deux soeurs a dĂ©finitivement rompu avec le clan jouent au ralenti les actions les plus spectaculaires du match que lâĂ©quipe de France a disputĂ© contre le BrĂ©sil en 1998. CâĂ©tait dâautant plus savoureux au lendemain du soir oĂč lâĂ©quipe de France venait de se qualifier pour la demi-finale de la coupe du monde en Russie. On rit jaune ou on rit de bon coeur, on souffre avec eux, ils sont attachants, fragiles, Ă©patants et tellement vrais! Impossible que chacun nây retrouve pas des Ă©lĂ©ments de sa propre histoire familiale. On peut ĂȘtre certain que le spectacle fera une belle carriĂšre si on lâa ratĂ© Ă Avignon, on pourra dâores et dĂ©jĂ le retouver le 18 dĂ©cembre Ă lâespace 1789 de Saint-Ouen. MichĂšle Bigot
9pJrL7M. ulb4feios4.pages.dev/318ulb4feios4.pages.dev/291ulb4feios4.pages.dev/70ulb4feios4.pages.dev/87ulb4feios4.pages.dev/174ulb4feios4.pages.dev/218ulb4feios4.pages.dev/388ulb4feios4.pages.dev/204ulb4feios4.pages.dev/107
un homme qui fume c est plus sain