On dit que l’amour est simple comme une fleur… et pourtant. C’est fou l’amour de nos jours, tu ne trouves pas? Personne sur terre ne le vit de la même façon et pourtant, tout le monde recherche la même chose. Tout le monde se lance les mêmes conseils au visage, quand vient le temps de bâtir son couple, de le maintenir en vie ou encore de le briser… Mais j’en ai marre, tu sais, de ce supposé code de l’amour » non-écrit, auquel nous devrions tous nous plier. Toi et moi, on a le droit de s’aimer à notre façon, non ? Et si tout le monde faisait pareil, peut-être que tout le monde serait un ti-peu » plus heureux… Et si on cessait de se faire des attentes irréalistes l’un envers l’autre et qu’on se contentait de s’aimer… tout simplement ? Pourquoi ne pas simplement se faire confiance et savoir se pardonner nos erreurs? Pourquoi ne pas simplement être un duo, sans jamais trop se délaisser soi-même? Pourquoi ne pas simplement avancer pas à pas, dans la même direction, sans pour autant se presser, ni courir. On peut s’écouter, se parler sans rien dire et y aller comme on l’sent… Pression sociale Cette pression que nous impose la société, de devoir incarner le couple parfait oublions-la, boudons-la, barbouillons la! Tu n’as pas à m’emmener en voyage dans un tout-inclus ; emmène-moi plutôt camper sur la plage, les fesses dans le sable frette ». On se construira notre propre soleil. Ne te sens pas obligé de me sortir dans un resto chic pour me faire plaisir ; j’aime mille fois mieux un Side Kicks, cuisiné par toi et dégusté nouille par nouille, dans notre maison inondée de rires et de poils d’animaux. Tu n’as pas à dépenser une fortune pour m’acheter un bouquet de fleurs exotiques, dont je ne connais même pas les noms, boostées au colorant et qui n’ont aucun parfum. Cueille-moi simplement une p’tite fleur » sur le bord du trottoir ou dans notre cour arrière. La première fleur que tu vois, drette de même », sans aucune vanité. Car je vais te dire un secret je me fout complètement de la valeur de notre relation aux yeux de la société! Je ne veux pas savoir si la société d’aujourd’hui ou d’hier achèterait notre couple sur Kijiji, en fonction de notre expérience, notre provenance, nos habitudes ou notre look. Tout ce que je sais, au fond de mon cœur, c’est que notre amour à nous, tel que nous le vivons et malgré ses petites égratignures il n’a pas de prix! C’est le nôtre, point finalOUBLIER se dit proverbialement en ces phrases. On dit de celuy qui est dans un grand repas, dans une bonne occasion de profiter, Il est bien fou qui s' oublie, qui s'abstient de manger, de s'enrichir. On dit d'un homme attaché à la recherche de ses interests, qu'il n' oublie rien pour dormir. On dit aussi d'un homme avide à voler ou à exiger, qu'il n' oublie pas ses mains, qu'il ne
Je ne sais pas parler de moi ..juste envie de poser des mots çà et là ...je suis née le 15 mars 57 ,je suis prof de français dans un collège à Lyon , je suis mariée , deux enfants, deux ... [+]Elle ne devait rien toucher de ses mains,Elle avait ce pouvoir terrible de tout fleur, un ruisseau, une âme... tout devenait arideSous une caresse de Prune...Prune aux yeux verts était pleurait rarement mais souffrait en silenceDe sa magie méchante qui dentellait la mort...Elle ne voulait jamais jeter de mauvais sortsDétestait les balais et les tapis-crapaudsEt le rire des corbeaux...Elle n'avait pas de nez crochu ni de grimoire bavard,Elle vivait solitaire et recluse dans une forêt profondeOù les loups la hurlait avec eux à la lune rebelle qui visitait la nuit,En groseillant ses rêves d'une étoile peu fidèle Qui lui avait souri...Elle était belle, Prune, bannie par tous les siensParce qu'elle était plus femme que furie diaboliqueEt quand ses mains si fines s'habillaient de gants verts,En fougères et de menthe, elle était une féeQu'un homme aurait aimée...Elle aurait tant voulu la liberté d'un choixEt faire de sa vie, un bien autre combat...Supporter la puissance que ses mains lui donnaientÉtait son enfer et sa grande ignoranceMais elle voulait vivre et avoir sa chanceD'oublier les chats noirs et les araignées folles...Elle chercha partout pour soigner l'interdit,S'exila même un peu, fugua loin des hibouxEt un matin tout sage de rosée lumineuse,Un dragon l'aperçut, si songeuse et ne craignait pas d'être touchée par elle,Il était le feu, le volcan, la colère, et la peur enfantine,Il était le savoir et la déraison vraieMais la sagesse aussi de ceux qu'on a chassés...Il s'approcha de Prune et lui dit à l'oreilleLe secret des forêts pour soigner sa misère...Mandragores et vieux lierres dans un tissu tout blancTrempé dans l'eau de pluie, à minuit de la nuit,Lié de quatre nœuds et caché sous son lit,Rendraient ses mains humaines...Il est des mystères qu'il ne faut dragon s'en alla sans d'autres mots pour qu'il avait appris de bien d'autres paysResterait son silence pour des éternités !Depuis, Prune est guérie, elle caresse ses loupsSans jamais leur faire malEt attend sagement qu'un chevalier se perdeDans le vert de ses yeux où les arbres s'endorment,Si fiers d'être aimés par l'ombre d'une fée...Dans le ciel attendri, les ailes d'un dragonSignent de poésie, un nouvel horizon.
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