Financementdes écoles privées par les communes Cette loi sur les libertés et responsabilités locales, étend aux écoles privées sous contrat d'association, l'obligation de Publié le 18 mars 2006 122728 Juste au passage, je vous signale la mise aplication d'une loi votée, il y a quelques temps qui obligent les mairies à participer à la scolarisation des enfants de la commune dans des écoles privés. En gros, les communes doivent aider les écoles privés, comme si l'enfant était scolarisé dans une école publiqueprincipe de parité. Reste que le système de calcul des sommes est encore très flous ce qui est normal vu les disparité entre les communes... Personnellement, pour obtenir un tapis ou un bout de grillage pour bloquer un trou, il faut que j'aille pleurer pendant deux mois à la mairie pour que l'édile me débloque trois sous. Je ne parlerai même pas du matériel informatique de mon école... Les écoles sont totalement tributaire du bien vouloir des maires et dans les communes pauvres, il faut souvent racler les fonds de tiroir et pousser fortement pour obtenir quelques subsides... Et maintenant les mairies verseront la même somme au privé pour chaque élève! Dans beaucoup d'écoles rurales c'était déjà la misère, ça va devenir le tiers monde. Et comme toujours l'éternelle question du financement du privé par le public... des écoles catholiques par nos impots... etc... Pour info cliquez là djoulPublié le 18 mars 2006 123135 En 2007, votez ! fouidomPublié le 18 mars 2006 132819 Mais ce n'est pas vraiment nouveau..... Jusqu'à maintenant, les villages et villes payaient quand un enfant de leur commune été scolarisé ds une école privée déjà indemmisée par l'état..... je confirme en 2007 votons et votons bieeeeeeeeeeeen BubuPublié le 18 mars 2006 133907 fouidom ditMais ce n'est pas vraiment nouveau..... Jusqu'à maintenant, les villages et villes payaient quand un enfant de leur commune été scolarisé ds une école privée déjà indemmisée par l'état..... Oui mais jusqu'à présent, sauf erreur de ma part, les deux communes devaient se mettre d'acord et en cas de litige, ça bloquait donc pas de paiement. J'ai l'impression que les mairies ne versaient que rarement de l'argent dans ma commune, ils n'ont jamais rien versé c'est sur car en ce moment ils sont catastrophés... Oui, votez bien... mmm... C'est qui Bien? fouidomPublié le 18 mars 2006 235411 bin déjà voter pour s'exprimer, aprés bien ?????!!!!! mieux peut-être lol enfin voter ! Mais le problème... c'est que pour les futurs votes 2012 et les autres... les gamins qui vont apprendre à lire avec la circulaire Robien ne sauront que déchiffrer des programmes politiques et non pas les décoder... En effet, avec la pure méthode syllabique qui semble être préconisée et avec la future refonte des programmes que le "Sinistre" envisage... les futurs citoyens sauront le b-a-ba mais auront du mal à comprendre ce qu'ils lisent. Ils auront sans doute la technique mais pas la capacité à donner du sens à ce qu'ils lisent. Bref, de futurs panurges en devenir........ kouynemumModérateurPublié le 19 mars 2006 083236 mon cher Remy-lee, je ne voudrais pas polémiquer alors que ce n'est pas le coeur du sujet, mais à l'expérience, en tant que parent, je vois mal la différence entre les méthodes... j'ai comme exemple, dans mon équipe de bobsleigh, 2 enfants qui ont eu deux méthodes différentes d'apprentissage à terme, aucune différence... ce qui donne un sens à la lecture, c'est l'usage quotidien que l'on fait de cet outil et pas la couleur du manche... mais si tu veux créer un sujet là-dessus, je lirais avec intérêt les réponses des praticiens... Kouynemum ditce qui donne un sens à la lecture, c'est l'usage quotidien que l'on fait de cet outil et pas la couleur du manche...mais si tu veux créer un sujet là-dessus, je lirais avec intérêt les réponses des praticiens... Je suis d'accord avec toi sur la couleur du manche... mais cela est valable pour des enfants qui ont déjà compris l'intérêt de la lecture, qui sont déjà rentrer dans leur projet de lecteur intérêt de la lecture. Pour eux, en effet l'étude de la syllabique ne leur posera pas de problèmes parce qu'ils pratiqueront la lecture en dehors de la classe, sur des textes porteurs de sens et motivant. Et il est clair que des enfants réussissent à lire parfaitement avec la méthode purement syllabique. Par contre pour les autres les plus en difficultés, qui n'ont pas une culture littéraire insufflée par leur environnement familial, qui ne comprennent pas l'intérêt de la lecture utiliser la lecture pour comprendre le monde..., la pure syllabique préconisée risque à terme dans faire des déchiffreurs ba be bi bo bu... mais pas des "compreneurs". Ils ne seront alors pas des décodeurs de sens. Et c'est étrange parce que la circulaire a été réalisée dans leur intérêt ? pour qu'il y ait moins d'enfants qui passent au collège ne sachant pas lire... Toutefois, les recherches tendent à prover que le déchiffrage permet à certains élèves en difficulté d'assurer un cadre qui leur permettra de comprendre certains textes. De plus, ces derniers passeront sans doute à côté des doubles sens... de l'implicite parce qu'ils n'auront connu que des textes pauvres en vocabulaire, prétextes pour réaliser des études sur les sons de la langue. Et là, on se confrontera alors à la motivation des élèves... En outre, la méthode globale n'a jamais été réellement appliquée... Les enseignants utilisent un départ global suite à ce que l'on fait en maternelle pour distiller par la suite de la syllabique méthode mixte. Je ne dis pas qu'il ne faut pas leur donner les outils syllabiques pour arriver à déchiffrer un nouveau texte cette para-lecture est nécessaire... je dis seulement qu'il est important que les enfants puissent se forger un capital mot global pour pouvoir le réinvestir dans ce déchiffrage... et réussir par la suite le décodage et trouver du sens dans leur lecture. De plus, la nouvelle circulaire discrédite complètement tout le travail effectué en maternelle dès la Moyenne Section et surtout en Grande Section... ou les enfants repèrent globalement quelques mots leurs prénoms, les jours de la semaine, certains mots référents en fonction des albums étudiés.... Même si le travail sur la syllabe est réalisé en maternelle, les enseignants sont quasi obligés d'utiliser la globale pour faire comprendre aux enfants la permanence de l'écrit, la différence entre chaque mot. Enfin, je te recommande la lecture du Monde de l'éducation de ce mois-ci où tu trouveras la réponse des chercheurs qui ont travaillé depuis bientôt 30 ans sur la lecture. D'ailleurs, va falloir que je le lise... J'en termine par dire que cette circulaire et ce qui va suivre prochainement refonte des programmes, évaluation des enseignants... dans l'Education Nationale limitera la liberté pédagogique des enseignants... Mais là c'est encore un autre débat. Bien écoludiquement, Rémy-lee = si tu souhaites ouvrir un topic là-dessus c'est sans problème que j'interviendrai avec plaisir. Ps il est clair, après lecture de mon précédent message, que j'ai été un peu "trop" provocateur... et limite sur mes arguments, mais je les assume car je trouve justement que l'outil est mal emmanché Sur l'apprentissage de la laecture il faut connaitre en tout premier un edonnée 80% des enfants apprennent à lire et je savoir lire fin CM2 cela veut dire déchiffrer et être capable de faire des inférences basiques comme reconnaître si un personnage fait de l'humour, est sarcastique ou pathétique dans des situations simples .. on pourrait être plus précis que cela mais c'est pour donner une idée d'ensemble et ce que "lire" veut vraiment dire.. quelque soit la méthode employée. Le choix de la méthode de lecture va donc influencer 20% de la population des élèves. En tant que professeur des école son réfléchit aux conséquences du choix de la méthode sur de grands nombres et non sur 3 ou 4enfants comme dans le cas d'un parents qui prends ses enfants comme exemple . Il faut donc penser aux plu slarges, choisir la méthode qui fera réussir ceux qui ont de grosses difficultés. La deuxième chose à savoir c'est que la méthode n'est qu'un outil et qu'un maître très performants saura tout à fait se servir de méthodes obsolètes et qu'un professeur débutant pourra utiliser peu efficacement la méthode la plus "aboutie" à ce jour. Bref l'expérience compte. Troisièmement il faut savoir qu'on n econsidère qu'un élève n'a une lecture "experte" que vers 16 ans... âge du bac de français pour ceux qui ne l'aurait pas remarqué. Quatrième chose on peut très bien avoir un electure fluide sans forcément comprendre ce que l'on lit, ou alors en comprenant.. mais uniquement ce qui est dit explicitement, ou alors on manque de vocabulaire pour réellement comprendre on comprend le système de lecture mais avec peu de vocabulaire il est difficile de comprendre des textes Cinquième point écriture et lecture sont intimement liées. Savoir lire passe très souvent par savoir écrire ... les deux sont fortement corrélés je ne dirai pas que c'est une loi absolue mais dans 80% des cas un élèves qui lit mal écrira mal, ce qui va augmenter la difficulté d'autant plus pour lui, alors que ceux qui lisent facilement vont écrire facilement ... en gros soit un élève est dans un cercle vertueux où lecture/écriture vont mutuellement s'aider pour acquérir une lecture experte, soit un élève est dans un cercle vicieux où ses difficulté en lecture vont rejaillir sur ses difficultés en écriture et ainsi de suite... Sixième point Une des grosses difficulté de l'apprentissage de la lecture est qu'elle part d'un paradoxe pour apprendre à lire .. il faut lire ... Il faut donc que l'élève dépasse ce paradoxe conceptuel assez déroutant au début. Je m'arrête là mais les théoriciens un tant soit peu sérieux ont encore beaucoup de nuances à apporter à tout ce que je viens de dire. Mais mon but est de montrer que le choix de la méthode s'il est important est loin d'être le seul et unique choix, la seule et unique difficulté et lorsque l'on parle de "lecture" il faut absolumen tvoir à l'esprit qu'on ne devient pas lecteur expert en sortant du CM2 c'est vers 16 ans en 1ere que cela se fixe. jmguiche ditTu as raison, l'école n'a jamais produit autant de gamins qui ne savent pas lire, il ne faut surtout rien pas... Pour parler de lecture il faut être précis dans ses termes qu'est-ce qu'un gamin qui ne sait pas lire? Et avant de prononcer des phrases à l'emporte pièce comme "autant de gamin qui ne savent pas lire" il faut faire attention au vocabulaire que l'on emploie. Si je désirai être caustique je rajouterai peut-être que je passe le plus clair de mon temps à répéter la chose suivante à mes élèves de CM2 le choix des mots est très important quand on veut discourir ou même simplement faire passer un eidée. Car savoir lire ce n'est pas uniquement savoir déchiffrer c'est créer du sens à partir de ce que nous propose un auteur. Or bien souvent il faut un contexte précis pour qu'une phrase prenne tout son sens. D'où le danger des phrases à l'emporte-pièce adel10Publié le 19 mars 2006 094857 le probleme des methode d'apprentissages vient aussi de la mobilité des parents en effet les ecoles ont souvent un projet pédagogique qui se prolonge sur l'enssemble des classes si on se refere a nos intelectuels qui eux n'ont jamais quité leur fauteuils parisiens il faut que les gens soit pret a traverser la france pour trouver un boulot ce qui induit un deplacement des familles et la sortie des enfants du projet pédagogiques et donc des difficultées d'adaptation et d'apprentissage , pour l'instant ce phenomene touche surtout les professions a forte mobilité, ce phenomene allant en s'amplifiant, bonne chance pour les futurs enfants a plus alain adel10 ditle probleme des methode d'apprentissages vient aussi de la mobilité des parents en effet les ecoles ont souvent un projet pédagogique qui se prolonge sur l'enssemble des classes si on se refere a nos intelectuels qui eux n'ont jamais quité leur fauteuils parisiens il faut que les gens soit pret a traverser la france pour trouver un boulot ce qui induit un deplacement des familles et la sortie des enfants du projet pédagogiques et donc des difficultées d'adaptation et d'apprentissage , pour l'instant ce phenomene touche surtout les professions a forte mobilité, ce phenomene allant en s'amplifiant, bonne chance pour les futurs enfantsa plusalain Tu as raison ! Toutefois, je vois mal faire appliquer une "méthode pour tous" car il me semble que cela sera peu réalisable dans la pratique de classe. En effet, les programmes 2002 ont été pensés sur la notion de cycles les enfants ont 2/3 ans pour atteindre les compétences souhaitées à la fin du cycle. Ces programmes se fondent sur le fait que chaque enfant avance à son rythme dès lors que nous sommes tous différents. Pour revenir sur le choix des méthodes... je prendrai l'image de l'équipe de foot exemple emprunté à G. Chauveau - les joueurs sont obligés de passer par des phases d'entraînements avec des exercices répétés, des enchaînements nécessaires pour progresser dans leur technique le déchiffrage en lecture par la syllabique ; - mais en situation de match, les joueurs réinvestissent cette technique... en s'adaptant à l'évolution du jeu sur le terrain, en ayant une vision globale de la partie le décodage en lecture chercher du sens passant à la fois par de la syllabique mais également par le réinvestissement global de certains mots connus. Tu soulèves un point intéressant. Ceci dit de tels enfants ne sont pas légions, mis à part les gens du voyage. Il faut se souvenir d'une chose qui a été durement acquise à l'éducation nationale la liberté pdégogique. C'est un peu la manière dont l'état fait confiance à ses fonctionnaire. C'est une manière de dire "Quel que soit la manière dont vous vous y prenez on vous fait confiance". Le problèmle aussi en tant que professeur c'est que l'on travaille avec une classe, nous ne sommes pas des précepteurs. Alors peut-on changer sa manière de faire avec toute la classe juste parce qu'il y a un élève qui risque de partir en cours d'année? En dernier point je dirai qu'en ce qui concerne les changements de domicile entre deux classes ce n'est pas plu straumatisant que cela car dans encore beaucoup d'école on ne travaille pas réellement en équipe. On est parfois souvent? très seul dans sa classe et face à ses difficultés. et même s'il y a des collègues que l'on aime bien il est rare de voir une politique d'école sur la manière d'appréhender les apprentissages. L'année dernière j'ai travaillé dans une école qui faisait l'effort de travailler par cycle CP/CE1 et CE2/CM1/CM2 pour l'apprentissage de la lecture au cycle II et pour la littérature au cycle III on avait fondu les classes entre elles il a fallu accorder les emplois du temps de 7 classes de cycle II et 9 classes de cycle III !!! Ce fut un beau bordel d'organisation mais .... ce fut assez efficace et on avait recréer des groupes en fonction du niveau des élèves. Mais cela a demandé beaucoup d'heures en dehors du boulot habituel pour créer les groupes, vérifier pendant l'année que cela fonctionnait, faire les ajustements nécéssaires, faire le bilan pour l'année d'après etc... ainsi que beaucoup d'énergie de la part des enseignants. Ce fut vraiment quelque chose de contraigant que l'on n'aurait étendre à d'autres discipline comme les mathématiques ou la découverte du monde où l'on faisait déjà des échanges de services. Bref même dans une école où l'on essaie de travailler en équipe cela reste un combat de tous les instants, un combat réellement épuisant ce qui fait que bien peu d'écoles adoptent réellement une politique de travail en groupe entre collègues. Je voulai juste rajouter une chose ... Remy-Lee copain !!!! Si un modo passe par-là... faudrait peut-être couper le sujet pour le mettre ailleurs et laisser le topic à l'ami Bubu se dérouler correctement. Bien écoludiquement, Rémy-lee BubuPublié le 19 mars 2006 235043 Booh, en même temps, ça a l'air d'interrser plus les gens, le pseudo-débat sur la méthode globale... On peut continuer là dessus. Ce que je ferai dès que j'aurai lu vos messages mais pas là, j'ai des évaluations à finir de taper! Cetexte, déposé à l’initiative du sénateur Jean-Claude CARLE et adopté à la quasi-unanimité (UMP-UC-PS) le 10 décembre 2008 par le Sénat, vise à mettre fin à l’insécurité juridique actuelle en consacrant le principe d’un traitement paritaire du public et du privé pour le financement des écoles élémentaires privées sous contrat par la commune de résidence, tel que MENU phone_callback mail_outline pin_drop search Bienvenue sur le nouveau site du SNUipp-FSU 72 Fermer Alerte Nouveau circulaire disponible dans votre section phone_callback Redirection en cours... Avecce contrat, les écoles privées doivent accueillir tous les enfants sans distinction et suivre le programme d'enseignement officiel. En contrepartie, les salaires des enseignants sont intégralement pris en charge par l'État. Les écoles privées exigent néanmoins des frais de scolarité, à la charge des parents. 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Cetteannée, Berck contribue à hauteur de 410,54 € par élève scolarisé dans les deux écoles primaires privées, Notre-Dame et Saint-Joseph. En 2023, la ville versera 600 € pour un enfant
Accueil > France > Financement public des écoles maternelles privées les guichets sont ... lundi 25 février 2019 École-Université-Entreprise Les communes devront financer à parité les coûts liés à la scolarité des élèves des écoles maternelles publiques et privées. Les montants sont éloquents... La séparation de la jeunesse de notre pays dans deux filières scolaires, qui sont aussi des filières sociales, pose trois questions incontournables • Peut-on continuer de sacrifier la mixité sociale dans un pays qui a laissé de ghettoïser des parties entières de son territoire ? • Quel service rend à la nation la politique de financement public des établissements privés ? • Quel est son coût global pour le contribuable ? Lire l’article Financement public des écoles maternelles privées les guichets sont ouverts - ÉCOLE ET SOCIÉTÉ
Financementpar les communes des écoles privées 13 e de M. le ministre de l'éducation nationale sur la mise en œuvre de la circulaire du 2 décembre 2005 relative au financement
La scolarisation dans un établissement d'enseignement scolaire privé est une modalité d'exercice de l'obligation d'instruction. Le code de l’éducation fixe le statut de ces établissements, par des dispositions issues de deux lois La loi du 31 décembre 1959, dite loi "Debré", du nom de l’auteur du projet de loi dont elle est issue, alors Premier ministre et ministre de l’éducation nationale ; La loi du 13 avril 2018, dite loi "Gatel", du nom de la sénatrice auteure de la proposition de loi dont elle est issue. Sont regardés comme des "établissements d’enseignement scolaire privés" au sens des articles et suivants du code de l'éducation, tous les lieux où sont accueillis, en vue de leur délivrer une instruction, des enfants âgés de trois à seize ans, soit en dehors de leur domicile, soit de plus d'une famille, soit relevant de ces deux catégories à la fois. Les conditions de création d'un établissement d'enseignement privé L’ouverture est soumise à déclaration préalable au recteur qui la transmet au maire, au procureur de la République et au préfet. Ces 4 autorités disposent chacune d’un délai de 3 mois pour s’opposer à l’ouverture, pour l’un des motifs suivants L’ordre public ou la protection de l’enfance et de la jeunesse ; Les conditions pénales, de diplôme, de nationalité, éventuellement d’expérience professionnelle, de la personne dirigeant l’établissement, voire de celle l’ouvrant ; Le caractère non scolaire ou non technique de l’établissement. Les diplômes Ces établissements peuvent préparer leurs élèves aux examens afin qu’ils obtiennent les diplômes délivrés par l’État ; cette préparation s’effectue dans les mêmes conditions que dans les ÉPLE si l’établissement est lié au service public par contrat. Relations entre les établissements d'enseignement scolaire privés et l'État Les contrats passés entre les établissements privés et l'État Après cinq années d’exercice, un établissement hors contrat peut demander à être lié à l’État par un contrat. Ce contrat oblige l’établissement à accueillir les enfants sans distinction d’origine, d’opinion ou de croyance. En contrepartie, l’État rémunère les enseignants, et les collectivités publiques doivent financer le fonctionnement de l’établissement dans les mêmes proportions qu’elles financent les établissements d'enseignement public. Toutefois, quand il s’agit d’un contrat simple, les communes n'ont pas l'obligation de participer au financement. Le financement des dépenses d’investissement des établissements scolaires privés par les collectivités publiques n’est pas possible dans le 1er degré. Dans le 2nd degré général, l’aide publique aux investissements est possible mais dans la limite de 10 % des dépenses annuelles de l’établissement. En revanche, s’agissant de l’enseignement technique et professionnel, le financement des investissements est libre, dans la limite du financement consenti pour les élèves scolarisés dans les classes correspondantes des établissements publics locaux d’enseignement. Le contrat simple Ce contrat est réservé aux écoles maternelles et élémentaires qui le souhaitent, et aux établissements éduquant des jeunes en situation de handicap. L’établissement organise alors l’enseignement par référence aux programmes et aux règles générales relatives aux horaires de l’enseignement public. Le contrat d’association au service public de l'éducation Ce contrat est ouvert à tous les établissements privés, de la maternelle au lycée, si un besoin scolaire est reconnu par le recteur. L’établissement dispense alors les enseignements conformément aux règles et aux programmes de l’enseignement public. Le contrôle de l'État Tous les établissements privés sont soumis à des inspections, tout en conservant leur caractère propre. L’inspection des établissements hors contrat est obligatoirement effectuée dès la première année de leur fonctionnement ; d’autres contrôles peuvent être organisés par la suite, de manière inopinée ou non. Sous l’autorité conjointe du préfet et du recteur, des contrôles administratifs s’assurent que le directeur et les enseignants disposent des diplômes requis et que sont respectées les dispositions juridiques relatives à l’obligation scolaire, l’ordre public, la prévention sanitaire et sociale et à la protection de l’enfance et de la jeunesse. Si ces dispositions ne sont pas respectées, les sanctions prévues peuvent être mises en œuvre. Le contrôle pédagogique, de la compétence du recteur, s’assure que l’enseignement se conforme aux droits garantis par les traités et par la Constitution Le droit à l’éducation permet à chaque enfant de développer sa personnalité, d’élever son niveau de formation initiale et continue, de s’insérer dans la vie sociale et professionnelle, d’exercer sa citoyenneté art. du code de l’éducation ; Le droit à l’instruction garantit à chaque enfant jusqu’à l’âge de 16 ans, d’une part, l’acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des éléments de la culture générale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d’autre part, l’éducation lui permettant de développer son sens moral et son esprit critique, de partager les valeurs de la République art. du même code ; Le droit à la scolarité garantit à chaque enfant qu’il aura disposé à 16 ans des moyens nécessaires à l’acquisition progressive du socle commun de connaissances, de compétences et de culture art. du même code. Si, après une première mise en demeure, le chef d’établissement persiste à ne pas respecter ces droits, il commet un délit dont le procureur est informé ; alors, les parents d’élèves sont mis en demeure de scolariser leurs enfants dans un autre contrôle est plus étendu pour les établissements sous contrat il porte aussi sur le respect des exigences pédagogiques découlant de la passation du contrat, et les enseignants sont évalués dans des conditions comparables à celles des enseignants des écoles communales et des ÉPLE. Mise à jour Juillet 2022
lescom - munes ne sont pas tenues de prendre en charge les dépenses de fonctionnement des écoles ou classes maternelles privées sous contrat, situées sur leur territoire, si elles n’ont pas
Une nouvelle disposition légale a vu le jour pour le calcul des contributions des communes aux dépenses obligatoires concernant les classes des écoles privées ». Une petite merveille due à Michel Charasse, Sénateur socialiste, qui a fait adopter un amendement à l’article 89 de la loi de décentralisation d’août 2004 Circulaire du 2 décembre 2005 parue au Bulletin Officiel de l’Education Nationale n° 46 du 15-12-05 !!!Sur le site d’Attac France Une nouvelle disposition légale a vu le jour pour le calcul des contributions des communes aux dépenses obligatoires concernant les classes des écoles privées ». Une petite merveille due à Michel Charasse, Sénateur socialiste, qui a fait adopter un amendement à l’article 89 de la loi de décentralisation d’août 2004 Circulaire du 2 décembre 2005 parue au Bulletin Officiel de l’Education Nationale n° 46 du 15-12-05 !!! Cet amendement fait obligation aux communes de payer les frais de scolarité des enfants fréquentant une école privée hors commune alors que jusqu’alors elles n’étaient tenues à rien dans cette circonstance. Le gouvernement s’est empressé d’allonger la liste des dépenses obligatoires imposées aux communes de résidence l’entretien des locaux classes, aires de récréation, locaux sportifs, culturels et administratifs… le fonctionnement des locaux chauffage, eau, électricité, nettoyage, produits d’entretien, contrats de maintenance, contrôles techniques, assurances… l’entretien et le remplacement du mobilier scolaire, du matériel pédagogique et des frais de connexion et d’utilisation des réseaux… la rémunération des agents territoriaux des écoles maternelles et celle des intervenants extérieurs le coût des transports pour les activités scolaires gymnase, piscine… et de l’utilisation de ces équipements Ces nouvelles dispositions conduisent à une disparité de traitement entre l’école publique et l’école privée. En effet, si des enfants sont scolarisés dans une école publique hors de leur commune, le paiement des frais de scolarité par leur commune de résidence n’est pas obligatoire. C’est de la concurrence libre et faussée ! Un recours en Conseil d’Etat a été déposé, demandant l’annulation de cette circulaire par le CNAL. L’Association des Maires de France s’est inquiétée des incidences financières pour les communes. De nombreuses municipalités ont fait savoir qu’elles refuseraient d’obéir en sachant que le Préfet peut autoritairement inscrire ces dépenses aux budgets des communes. Attac dénonce cette nouvelle atteinte à l’école publique et à la laïcité et s’oppose à tout financement public de l’école privée. Le Bureau d’Attac France Montreuil, le 13 juin 2006 Lesélus ont accepté de garantir la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées de la commune. « L'idée, explique le maire, est de remettre à plat pour les

Par Denis LhermPublié le 30/12/2013 à 0h00 Alain Juppé a été contraint de retirer une délibération contestée sur le financement des écoles privées lors du dernier conseil municipal. Denis Lherm projet de convention entre la ville de Bordeaux et le diocèse catholique, portant sur le financement que la commune apporte aux écoles privées sous contrat, a mis le feu aux poudres lors du dernier conseil municipal, fin décembre. L’opposition, notamment l’élu écologiste... projet de convention entre la ville de Bordeaux et le diocèse catholique, portant sur le financement que la commune apporte aux écoles privées sous contrat, a mis le feu aux poudres lors du dernier conseil municipal, fin décembre. L’opposition, notamment l’élu écologiste Patrick Papadato, par ailleurs enseignant de profession, est montée au créneau pour torpiller cette délibération. Il s’est appuyé sur un renfort de poids le préfet lui-même, qui venait de rappeler à Alain Juppé que le système de financement des écoles privées n’est pas quoi s’agit-il ? Comme le veut le Code de l’éducation, la Ville de Bordeaux prend en charge le fonctionnement des classes et écoles maternelles et élémentaires privées sous contrat d’association, dans des conditions identiques que pour les établissements de l’enseignement public. La clé de répartition est le nombre d’élèves et le fait qu’ils résident dans la commune. Mais depuis des années, au lieu de verser un montant par élève bordelais concerné, la municipalité donne une enveloppe globale que le diocèse répartit. D’où le projet de convention. Par ailleurs, les écoles font une sorte de péréquation entre elles, ce qui a pour effet d’éloigner le résultat final de la stricte règle de base. Les sommes en jeu ne sont pas négligeables, elles atteignent presque 3 millions d’euros dans le budget 2014. Tricotage »Cela fait maintenant onze ans que Patrick Papadato conteste publiquement ce système, non pas au niveau du montant global, mais parce que les sommes allouées ne correspondent pas au bon nombre d’élèves. Saint-Gabriel, par exemple, devrait avoir un forfait communal beaucoup plus important que ce qu’elle a. Par ailleurs, les écoles se faisaient entre elles une sorte de tontine avec l’argent public », explique-t-il. Depuis 2002, il a alerté le préfet plusieurs fois, jusqu’à obtenir de ce dernier un rappel à la loi envoyé à Alain Juppé. Nous avons reconnu qu’il y avait un calcul incorrect, nous corrigeons », a d’ailleurs expliqué le maire de Bordeaux en conseil municipal. Mais pour que la correction » ne soit pas trop brutale », il a proposé de l’étaler sur cinq ans. Inacceptable, aux yeux de Patrick Papadato, qui estime que cela fait déjà trop longtemps que la ville est hors des clous. Du coup, il a poussé le maire dans ses retranchements, lui enjoignant plusieurs fois de retirer la délibération. Pour le PS, Martine Diez a reproché au maire de faire du tricotage ».Finalement, après des minutes d’échanges tendus, Alain Juppé hors de lui a fini par retirer la délibération. Quand il se met en colère comme ça, c’est qu’il est pris en faute, il déteste et moi je sais que j’ai raison », commente l’opposant écologiste. De fait, si les colères du maire sont connues, il est assez rare de le voir retirer une délibération. Surtout sous la pression de son opposition. Le sujet reviendra immanquablement sur le tapis début 2014, puisque la question du financement municipal aux écoles privées reste à voter. La suite de cet articleest réservée aux abonnées. Découvrez l'offre Premium Le journal + L’accès à l'intégralité des articles depuis 1944 + l’Édition du soir + Le Club abonnés Déjà abonné ? Se connecter

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